Marc 14, 22
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Pendant qu’ils mangeaient. Cet épisode
commence de la même manière que le précédent. Cf. v. 18. L’Évangéliste a voulu montrer par là l’union
étroite des deux cènes : la seconde fut comme la continuation de la première, qu’elle devait désormais
remplacer. « Après en avoir fini avec les cérémonies de la Pâque ancienne, Jésus passe à la nouvelle.
C'est-à-dire qu’à la chair et au sang de l’agneau, il a substitué le sacrement de son corps et de son sang ».
V. Bède. — Jésus prit du pain ; l’un des pains azymes qui étaient placés en face de lui sur la table. —
L’ayant béni, il le rompit. Cette cérémonie n’avait lieu d’ordinaire qu’au commencement du repas : en la
renouvelant ici, Jésus indiquait qu’il passait à un second festin. — Après prenez, la Recepta ajoute
« mangez ». Ce mot, que les plus anciennes versions et les meilleurs manuscrits ont omis, est probablement
un emprunt fait à S. Matthieu. — Ceci est mon corps. Jésus ne dit pas Ce pain, mais Ceci, ce que je vous
offre. « Mon corps », mon propre corps. « Par le nom du corps, dans les paroles du Christ, ce n’est pas toute
la substance de l’homme que l’on désigne, comme quelques-uns l’ont compris faussement. Mais une autre
partie de la substance, matérielle et solide, qui n’est pas seulement distincte de l’âme, mais aussi du sang.
Car la consécration du sang se fait séparément avec des paroles particulières ». [518]
Eucharistie parce qu’il est action de grâces à Dieu. Les mots eucharistein (Lc 22, 19 ; 1 Co 11, 24) et eulogein (Mt 26, 26 ; Mc 14, 22) rappellent les bénédictions juives qui proclament – surtout pendant le repas – les œuvres de Dieu : la création, la rédemption et la sanctification.