Marc 16, 4
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
Et elles disaient entre elles. Chemin faisant, Marie Madeleine et ses compagnes ont un sujet
d’anxiété. Se rappelant qu’une grosse et lourde pierre avait été roulée à rentrée de la grotte sépulcrale,
Marc 15, 46, elles se demandent : Qui nous retirera la pierre… ? Elles craignent, à celle heure peu avancée
du jour, de ne rencontrer personne qui puisse leur rendre ce bon office. On le voit, elles sont dans une
ignorance absolue de ce qui s’était passé l’avant-veille auprès du sépulcre. Elles ne savent rien des gardes, ni
des sceaux apposés sur la pierre. Cf. Matth. 27, 62-66. — Elles virent : l’expression a été très heureusement
choisie, car elle signifie littéralement « voir de bas en haut ». Or le sépulcre était précisément sur une
éminence, et les saintes femmes arrivaient par en bas. Ce trait est donc tout à fait pittoresque. D’ailleurs, tous
les détails contenus dans ces deux versets sont de nouvelles particularités du second Évangile. — Cette
pierre, qui était fort grande. Ces mots viendraient peut-être mieux à la suite du v. 3, et c’est là en effet que
les placent le Codex D et plusieurs manuscrits latins. Dans leur situation actuelle, qui est probablement la
bonne, ils expliquent comment les saintes femmes purent remarquer de loin que la pierre avait été roulée en
avant du tombeau.