Marc 2, 11
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Le divin Maître fait maintenant une argumentation invincible contre
les Scribes. Ceux-ci lui ont fourni la majeure de son syllogisme : Qui, à part Dieu, est capable de remettre les
péchés ? Il pose lui-même la mineure : Moi, je puis remettre les péchés ; et il la prouve par un grand miracle.
Là conclusion est évidente, bien qu’elle ne soit pas exprimée : Donc, j’agis au nom de Dieu, ou mieux
encore : Donc, je suis Dieu [198]. Pour l’explication des détails, voir Matth. 9, 4-6, et le commentaire. —
Lequel est le plus aisé… Voici une excellente pensée de Victor d’Antioche sur les paroles de Jésus : « Quel
est le plus facile ? dire ou agir ? Le premier, évidemment, attendu que le résultat n’est soumis à aucun
contrôle. Eh bien ! puisque vous refusez d’ajouter foi à une simple assertion, j’y vais associer les faits, qui
serviront de preuve à ce qui ne tombe pas sous les sens ». — Fils de l’homme. Cette expression importante et
mystérieuse est employée quatorze fois par le second Évangéliste. Son origine et sa signification ont été
discutées dans l’Évangile selon S. Matthieu, p. 161 et s. [199] — Il dit au paralytique. Parenthèse ouverte
par S. Marc entre deux paroles de Jésus, afin de mieux éviter toute amphibologie. Le pronom « te » du v. 11
est ainsi nettement déterminé. Le Sauveur, qui s’était adressé aux Scribes dans les versets précédents, se
retourne tout à coup vers le malade, pour prononcer la parole de salut que celui-ci attendait avec foi.