Marc 2, 14
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Et tandis qu’il passait. Le sermon fini, Jésus continue sa
promenade sur les bords du lac, et il fait en un clin d’œil la conquête d’un Apôtre. — Il vit. Les hommes
s’étudient mutuellement avant de s’unir par des liens durables ; à Jésus un regard suffit, ses yeux pénétrants
jusqu’au fond des cœurs ! — Lévi, fils d’Alphée, sens ordinaire de cette tournure hébraïque. La mention du
père de Lévi est encore une particularité que nous devons à S. Marc. Qu’était cet Alphée ? On l’ignore
totalement : il paraît certain du moins qu’il ne faut pas le confondre, comme on l’a fait quelquefois, avec le
père de S. Jacques le Mineur [202]. Quant à Lévi, dont le nom était si célèbre chez les Hébreux (לוי, intimité,
cf. Gn 27, 34), on a toujours généralement admis qu’il ne diffère pas de S. Matthieu [203]. L’identité des
deux personnages n’a été que très rarement contestée dans l’antiquité : elle l’est à peine de nos jours.
Cf. Matth. 9, 9 et le Commentaire. Lévi était l’ancien nom, Matthieu fut la dénomination nouvelle, qui
indique le grand changement par lequel le publicain avait été transformé tout d’un coup en Apôtre du Christ.
— Suis-moi ! Jésus, dit admirablement Victor d’Antioche, reconnaît la perle qui gît dans la boue, il la
ramasse et fait admirer au monde son éclat. — Et se levant, il le suivit. La perle, dirons-nous pour continuer
cette belle image, se laisse volontiers enchâsser par le divin joaillier.