Marc 2, 24
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Même dans le calme et la solitude de la campagne, Jésus n’est pas à l’abri de ses
ennemis. Ils sont là pour incriminer aussitôt l’acte des disciples, dont ils rejettent sur lui toute la
responsabilité. — Pourquoi font-ils… ce qui n’est pas permis ? D’après ces esprits étroits, arracher quelques
épis équivalait à moissonner. « Est coupable celui qui récolte du blé, le sabbat, de la quantité d’une figue »
[217]. Les disciples avaient donc fait une œuvre servile, et violé par là-même le repos du Sabbat. Voyez à ce
sujet l’Évangile selon S. Matthieu, Matth. 12, 2. Les Juifs dits orthodoxes ont encore aujourd’hui,
relativement au respect dû au sabbat, toute la largeur d’idées des Pharisiens [218].
La loi imposait de ne pas prendre pour un voleur celui qui mangeait, ce qu’il trouvait dans un champ, sans rien emporter ; c’est pourquoi les Apôtres sont accusés de violation du sabbat et non de vol (saint Augustin).