Marc 3, 11

Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Louis-Claude Fillion
Les esprits impurs… se prosternaient. Quel beau et frappant contraste ! Les malades se jettent sur Jésus afin d’obtenir leur guérison ; les possédés se prosternent devant lui, reconnaissant, son caractère messianique, et le conjurant sans doute, comme en d’autres circonstances, de les laisser en paix. Remarquez qu’on parle des esprits immondes comme s’ils n’eussent fait qu’une seule et même chose ; avec les malheureux dont ils s’étaient emparés. Voyez notre commentaire sur S. Matthieu. — Quand ils le voyaient. La conjonction a ici le sens de « toutes les fois que ». Les trois imparfaits de ce verset sont à noter : ils indiquent un fait habituel et constant.