Marc 5, 23
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Et le suppliait instamment. Expression
emphatique, qui fait très bien ressortir le caractère pressant et l’ardeur des prières de ce père infortuné. Elle
est spéciale à S. Marc. — Ma fille. littéralement : « ma fillette chérie ». Ce diminutif est tout à fait conforme
aux mœurs du Levant, car les Orientaux emploient volontiers les appellations de tendresse. — Est à
l’extrémité. La phrase est synonyme de « être sur le point d’expirer ». Touchant la contradiction apparente
qui existe ici entre S. Marc et S. Matthieu, voyez notre commentaire sur Matth. 9, 18. De fait, la jeune fille
vivait encore lorsque Jaïre l’avait quittée pour courir à la rencontre de Jésus. — Venez, imposez-lui les
mains… Le texte grec offre ici une phrase singulière, qui ne se lie d’aucune façon avec les antécédents, bien
qu’elle ait l’air de s’y rattacher. Quelques exégètes sous-entendent les mots « je te conjure » ; d’autres voient
dans cette tournure une manière délicate et polie d’inviter Jésus à venir au plus vite, sans paraître toutefois
lui donner un ordre [277]. — Afin qu’elle guérisse et qu’elle vive. Pléonasme très expressif : du reste, il y a là
deux idées distinctes, celle de la guérison et celle d’une longue vie après le rétablissement.