Marc 5, 25
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –
Touchant
récit d’un miracle enchâssé dans un autre. Voyez l’Évangile selon S. Matthieu, Matth. 9.20. S. Marc a une
description très vivante du triste état de l’hémorrhoïsse, vv. 25 et 26. Il a condensé en quelques lignes divers
traits spéciaux, bien capables de nous apitoyer sur cette pauvre femme. — Atteinte d’une perte de sang. La
maladie consistait en une hémorragie d’un caractère humiliant, que la voix publique désignait autrefois
comme la suite d’une conduite déréglée. — En latin et en grec, littéralement : « être en maladie », pour
désigner un état de maladie, expression très classique chez les Grecs et chez les Latins [278].
Les signes accomplis par Jésus témoignent que le Père l’a envoyé (cf. Jn 5, 36 ; 10, 25). Ils invitent à croire en lui (cf. Jn 10, 38). A ceux qui s’adressent à lui avec foi, il accorde ce qu’ils demandent (cf. Mc 5, 25-34 ; 10, 52 ; etc.). Alors les miracles fortifient la foi en Celui qui fait les œuvres de son Père : ils témoignent qu’il est le Fils de Dieu (cf. Jn 10, 31-38). Mais ils peuvent aussi être " occasion de chute " (Mt 11, 6). Ils ne veulent pas satisfaire la curiosité et les désirs magiques. Malgré ses miracles si évidents, Jésus est rejeté par certains (cf. Jn 11, 47-48) ; on l’accuse même d’agir par les démons (cf. Mc 3, 22).