Marc 5, 39
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Et étant entré. Le narrateur décrit graduellement l’entrée du
Sauveur. Le v. 37 signalait son approche vers la maison ; le v. 38 le montrait arrivant jusqu’à la porte et jetant
un coup d’œil dans l’intérieur de la salle principale ; celui-ci l’introduit d’une manière définitive. Le récit est
dramatisé par là-même. — La jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. La jeune fille était bien morte en
réalité : Cf. Luc 8, 53 ; mais Jésus, en tenant ce langage, voulait simplement indiquer qu’il allait lui rendre la
vie aussi aisément et aussi promptement qu’on éveille une personne endormie. Sa mort aurait duré si peu de
temps, qu’elle ressemblerait à un sommeil passager. Sur l’usage de cette locution et sur l’abus qu’en ont fait
les rationalistes, voyez l’Évangile selon S. Matthieu, Matth. 9, 24.