Marc 6, 4
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Les Nazaréens n’étaient ni les premiers ni les derniers à traiter
dédaigneusement un prophète sorti de leurs rangs. Notre-Seigneur leur rappelle ce triste fait, dont on trouve
plus d’un exemple dans les fastes sacrés. « Il est presque nécessaire que des concitoyens se jalousent entre
eux. Sans regard pour les œuvres actuelles d’un homme, ils n’ont de lui que le souvenir de sa fragile
enfance », V. Bède. « On estime toujours plus ce qui est absent que ce qu’on ne connaît que par la réputation,
ce qu’on n’a pas que ce qu’on a. Quelque mérite qu’ait un homme, dès qu’on s’accoutume à le voir souvent et familièrement, on l’estime moins. Notre Sauveur, qui avait dans lui-même un fond infini de mérite, et qui
n’avait pas l’ombre du moindre défaut, n’a pas laissé d’éprouver cet effet de la bizarrerie de l’esprit de
l’homme », Calmet. — Les mots et dans sa parenté sont propres au second Évangile. Ils représentent toute la
parenté, tandis que dans sa maison ne désigne que le cercle plus restreint de la maison paternelle.