Marc 6, 9
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Chaussés de sandales. Le lecteur a dû remarquer le brusque changement qui a lieu ici dans la construction, et
l’agencement singulier de toute cette phrase. Les mêmes irrégularités existent dans le texte grec [302]. —
Nouvelle divergence dans ce passage, le Sauveur ne permettant pas à ses apôtres, selon la rédaction de S.
Matthieu, de porter des chaussures avec eux. On peut choisir entre deux solutions : 1° d’après le premier
Évangéliste, Notre-Seigneur interdit aux disciples les brodequins montants qui couvraient tout le pied et
n’étaient guère portés que par les riches ; S. Marc nous montre les Douze simplement chaussés de sandales,
c’est-à-dire d’une semelle de cuir attachée aux pieds par des lacets ou des courroies [303]. 2° Dans S.
Matthieu, il s’agirait de souliers de rechange ; dans S. Marc, de ceux que les Apôtres avaient aux pieds au
moment de leur départ. — Et de ne pas prendre deux tuniques : la construction change encore brusquement,
pour reprendre, du moins dans la Vulgate, la forme qu’elle avait au v. 8.
Leurs sandales, chaussures consistant en une semelle de cuir ou de bois qui était attachée avec cordons sous la plante des pieds.