Marc 7, 35
Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.
Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.
Et aussitôt. La parole de Jésus produit immédiatement son effet. Les oreilles s’ouvrent, raconte S. Marc dans son style imagé, le lien qui avait jusqu’alors retenu la langue captive se brise
en un clin d’œil, et le muet de tout à l’heure parle parfaitement. « Le Créateur de la nature avait fourni ce qui
manquait à la nature ». Victor d’Antioche. — Des mots il parlait distinctement, les exégètes dont nous avons
cité plus haut les noms (voir la note du v. 32) concluent à juste titre que l’infirme n’était ni sourd ni muet de
naissance. « Car personne ne peut parler ainsi, même après que tout obstacle ait été enlevé à sa langue, car
l’homme ne peut pas dire ce qu’il n’a pas appris ». Luc de Bruges. Quoique tout fût possible à Jésus, nous
n’avons aucune raison spéciale de supposer que, par un nouveau prodige, il ait subitement communiqué au
sourd-muet la connaissance de la langue araméenne.