Marc 8, 22
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Ils vinrent à Bethsaïde. Le P. Patrizi et plusieurs autres commentateurs supposent qu’il s’agit ici
de la Bethsaïda occidentale ; mais, des versets 10 et 13 de ce chapitre, il ressort très clairement que Jésus et
les siens avaient franchi le lac de l’Ouest au Nord-Est et ne pouvaient se trouver alors qu’à Bethsaïda-Julias.
Voyez Marc 6, 45 et l’explication. — S. Marc a seul raconté la guérison miraculeuse que le Sauveur opéra en
ce lieu. Elle rappelle vivement à l’esprit, par tous ses détails, une autre cure analogue que Jésus avait
récemment accomplie et dont le récit était déjà propre à S. Marc. Cf. Marc 7, 31-37. L’aveugle, comme le
sourd-muet, sera conduit à l’écart par le Thaumaturge et guéri d’une manière lente et graduelle. Les motifs
qui inspirèrent à Jésus cette méthode extraordinaire furent sans doute les mêmes dans les deux cas : défaut de
foi suffisante dans le patient, désir d’éviter l’enthousiasme populaire [374]. — On lui amena un aveugle. À
la façon orientale, le narrateur rapproche les uns des autres, sans aucune indication, des verbes qui n’ont pas
le même sujet, laissant au lecteur le soin d’établir les distinctions nécessaires. C’est Jésus qui arrive à
Bethsaïda suivi des siens ; c’est le peuple qui amène l’infirme. — On le priait de le toucher. Cf. Marc 7, 30,
et le commentaire. « Sachant que le toucher du Seigneur pouvait rendre la vue à un aveugle, comme il
guérissait un lépreux », écrit le V. Bède.