Marc 8, 37
Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
Second argument : Suivre
Jésus, malgré l’attrait du monde et de ses faux biens. — Dans le verset qui précède, l’idée de perdre était
opposée à celle de sauver ; ici, nous voyons en regard l’un de l’autre un bénéfice et un détriment. Le profit
consiste dans l’acquisition du monde entier, par hypothèse ; le détriment, dans la damnation éternelle. Y a-t-il
équilibre entre ces deux choses ? Les biens du monde sont-ils assez précieux pour que l’on consente à se
damner en vue de les acquérir ? Assurément non, comme l’indique le v. 37. Supposé qu’un mondain ait
sacrifié le bonheur céleste en échange des jouissances d’ici-bas, avec quoi pourra-t-il le racheter ? Vous avez
une maison ; vous la vendez, et vous en recevez le prix : il vous sera loisible ensuite de la racheter en livrant
un « contre-prix ». Pour l’âme il n’y a pas de rançon possible après cette vie.