Marc 8, 6
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
Sans tenir
compte de la réponse des Douze, Jésus se contente de leur demander s’ils ont quelques pains à leur
disposition. Il agissait ainsi, dit saint Rémi, « Ils répondirent sept, parce que, moins ils seraient nombreux,
plus éclatant et plus mémorable serait le miracle » [355]. Le même auteur remarque, à propos des mots
s’asseoir par terre : « Dans la multiplication précédente, on nous dit qu’ils s’étaient assis dans l’herbe ; mais
ici sur la terre » [356]. Cette nuance a sa valeur pour la distinction des deux faits. — Et les donna : dans le
texte latin, à l’imparfait, comme précédemment. Cf. Marc 6, 41, et la note correspondante.
Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu’il bénissait et distribuait le pain en maître de table (cf. Mt 14, 19 ; 15, 36 ; Mc 8, 6. 19), surtout lors de la dernière Cène (cf. Mt 26, 26 ; 1 Co 11, 24). C’est à ce geste que les disciples le reconnaîtront après sa résurrection (cf. Lc 24, 13-35), et c’est de cette expression que les premiers chrétiens désigneront leurs assemblées eucharistiques (cf. Ac 2, 42. 46 ; 20, 7. 11). Ils signifient par là que tous ceux qui mangent à l’unique pain rompu, le Christ, entrent en communion avec Lui et ne forment plus qu’un seul corps en Lui (cf. 1 Co 10, 16-17).