Marc 9, 21
Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Jésus demanda
au père de l’enfant. Cependant Jésus, plein d’un calme divin, noue avec le père du jeune démoniaque un
touchant dialogue, vv. 20-23, que S. Marc nous a seul conservé. — Combien y a-t-il de temps… Comme un
médecin dans un cas semblable, Notre-Seigneur se fait renseigner (point pour lui-même assurément, mais
pour l’assistance) sur la durée de ce mal affreux. — Depuis son enfance, répond le père, indiquant par là que
la maladie, ainsi que sa cause, était tout à fait invétérée. Puis, trait bien naturel, pour exciter davantage la
pitié de Jésus, il ajoute quelques détails sur le malheureux état de son pauvre enfant : l’esprit l’a souvent
jeté… Cf. v. 17. — Pour le faire périr. Tel était, dans la pensée du suppliant, le but que se proposait le
démon en maltraitant ainsi son fils : il voulait lui donner la mort. — Mais, si vous pouvez quelque chose…
On croit entendre, en lisant ces paroles, l’accent de détresse avec lequel elles durent être prononcées. Mais pourquoi le père ne s’écrie-t-il pas comme le centurion : Dis seulement une parole, et mon fils sera guéri ?
En effet, c’est une foi vacillante qu’exprime une telle restriction : « Si vous pouvez quelque chose ». Le père
croyait jusqu’à un certain point en la puissance de Jésus, puisqu’il lui avait conduit son fils ; mais sa foi, déjà
imparfaite en elle-même, était devenue plus faible encore, après les efforts impuissants des Apôtres pour
chasser le démon. — Ayez pitié de nous. De même qu’autrefois la Chananéenne, Matth. 15, 25, le père fait
sienne l’infirmité de son enfant.