Marc 9, 24

Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »

Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
Louis-Claude Fillion
Jésus, voyant accourir la foule. Dans le grec, le verbe, doublement composé, indique des foules grossissantes qui viennent s’ajouter à celle qui environnait déjà Notre-Seigneur, v. 13. Le Sauveur se hâte d’accomplir le miracle pour échapper à tous ces regards curieux, cf. Marc 7, 33 ; 8, 23, et les notes correspondantes. — Esprit sourd et muet. C’est-à-dire, esprit qui rend sourd et muet. — Je te l’ordonne. Il y a une emphase visible dans ce « je » mis en tête de la phrase : Moi, à qui tu ne résisteras point comme à mes disciples. L’ordre est majestueux, digne du Messie. — Et ne rentre plus en lui. C’est une guérison perpétuelle que le Seigneur effectue : il interdit à tout jamais au démon d’entrer dans ce corps qu’il avait si longtemps regardé comme sa propriété.
Catéchisme de l'Église catholique
La foi est un don gratuit que Dieu fait à l’homme. Ce don inestimable, nous pouvons le perdre ; S. Paul en avertit Timothée : " Combats le bon combat, possédant foi et bonne conscience ; pour s’en être affranchis, certains ont fait naufrage dans la foi " (1 Tm 1, 18-19). Pour vivre, croître et persévérer jusqu’à la fin dans la foi nous devons la nourrir par la Parole de Dieu ; nous devons implorer le Seigneur de l’augmenter (cf. Mc 9, 24 ; Lc 17, 5 ; 22, 32) ; elle doit " agir par la charité " (Ga 5, 6 ; cf. Jc 2, 14-26), être portée par l’espérance (cf. Rm 15, 13) et être enracinée dans la foi de l’Église.