Marc 9, 26
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Poussant des cris et l’agitant avec violence… Quelle abondance de
détails vivants et intéressants d’un bout à l’autre du récit ! Saint Pierre avait tout vu, tout retenu, tout raconté
à son disciple. — Le démon, obligé d’obéir à la voix de Jésus, lance cette dernière attaque en se retirant. Il
convulsionne une dernière fois sa victime et l’étend comme morte aux pieds de Jésus. Peine inutile !
Notre-Seigneur n’a qu’un geste à faire, l’ayant pris par la main, le souleva, et l’infirme recouvre ses sens et
la pleine possession de tout son être. — C’est peut-être à cette cure merveilleuse que Lucien fait une allusion
ironique, lorsqu’il écrit dans son Philopseudes, 16 : « Tous savent qu’il y a un Syrien de Palestine qui
connaît toutes ces choses ; tout ceux qu’il prend dans ses mains, ceux qui tombent à terre au clair de lune, qui
roulent les yeux et qui ont la bouche pleine d’écume, il les rétablit cependant, et il les renvoie, leurs sens et
leur compréhension rétablis, après que contre une forte rémunération il les ait libéré de ces horreurs. Quand il
s’avance auprès de ceux qui gisent sur le sol, et qu’il leur demande d’où viennent ceux qui sont entrés dans
leur corps, le malade se tait, mais le démon répond, en grec ou dans une autre langue, et indique d’où il vient
et comment il est entré dans l’homme ».