Marc 9, 38
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
Ne l’en empêchez pas. Lui, et
tous ceux qui pourraient agir comme lui avec une entière bonne foi. Quand on vint annoncer à Moïse que
plusieurs Hébreux s’étaient mis à prophétiser, bien loin de céder aux instances de Josué qui lui disait :
« Moïse, mon maître, arrête-les ! », il s’écria tout au contraire : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Si le
Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! » Nb 11, 27-29. C’est une leçon analogue
que Jésus donne à ses disciples. — Il appuie sa réponse sur trois motifs. Premier motif : Car il n’y a
personne qui… Quiconque emploie son nom divin pour accomplir des prodiges ne saurait être dans des
dispositions hostiles à son égard : c’est au fond un disciple et un ami. Avant de juger la conduite d’un tel
homme et de la condamner, il est juste d’attendre quelque temps, car les présomptions sont en sa faveur. —
Celui dont parlait S. Jean chassait seulement les démons. Jésus, étendant la pensée, applique le cas à toute
sorte de miracles : après avoir fait un miracle. — Puisse aussitôt après parler mal de moi : Il est impossible
qu’immédiatement après avoir fait un miracle au nom de Jésus, on se mette à le calomnier, à le blasphémer.
Ce serait être en même temps ami et ennemi.