Matthieu 10, 9
Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
1200. Parce qu’ils pourraient dire : «De quoi allons-nous vivre ?», [le Christ] leur donne donc son enseignement sur leurs frais. En premier lieu, il leur interdit d’apporter des fonds [10, 9] ; en second lieu, il leur enseigne de qui ils doivent recevoir, en cet endroit : EN QUELQUE VILLE OU VILLAGE QUE VOUS ENTRIEZ, etc. [10, 11].
1201. Il dit donc : NE POSSÉDEZ PAS D’OR. Il faut noter les paroles qui suivent, car il dit : NI DE CHAUSSURES. Mais Marc dit : [Ne portez que] des sandales. Il dit aussi : NI BÂTON. Mais Marc dit : [Ne portez qu’]un bâton. Ainsi, ces paroles sont douteuses et difficiles. En effet, ce qu’il dit : NE… PAS, etc. est soit un précepte, soit un conseil. Or, il est certain que cela est un précepte, car il est dit : JÉSUS LEUR DONNA CES PRESCRIPTIONS, etc. Mais les apôtres furent à la fois des apôtres et des fidèles. Ainsi donc, ou bien cela leur fut prescrit en tant que fidèles, ou en tant qu’apôtres. Si ce fut en tant qu’ils étaient des fidèles, tous y sont donc obligés ; ce fut là une hérésie, comme le dit Augustin, laquelle disait que personne ne pouvait être sauvé à moins de ne rien posséder. Ce fut là l’hérésie des «apostoliques». Il y eut de même une autre hérésie, [à savoir] que personne ne serait sauvé à moins qu’il ne se promène en sandales. Et ce furent des hérésies, non pas parce qu’elles prescrivaient quelque chose de mal, mais parce qu’elles écartaient de la voie du salut ceux qui ne les pratiquaient pas.
1202. Mais si cela leur était prescrit en tant qu’apôtres, alors tous les prélats, qui sont les successeurs des apôtres, y sont tenus. Mais à supposer que ceux-ci n’agirent pas mal, est-ce que Paul n’a pas mal agi, lui qui portait et recevait [ce qui venait] de certaines personnes pour le donner aux autres ? Ces paroles comportent donc une difficulté. C’est pourquoi il faut dire qu’il y a une issue, d’après Jérôme, dans son explication du texte, selon laquelle [le Christ] prescrivit quelque chose en raison de la fonction de l’apostolat, et non parce que cela était nécessaire purement et simplement, mais compte tenu de l’époque. Ainsi, [le Christ] prescrivit de ne rien porter avant la passion. Mais, durant la passion, [il dit], Lc 22, 35 : Lorsque je vous ai envoyés sans bâton ni bourse, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? Et la suite [du texte] dit : Mais maintenant, que celui qui a une bourse achète aussi une besace. Et celui qui n’en a pas, qu’il vende son manteau et achète un glaive. Ainsi, avant la passion, ils furent envoyés vers les Juifs. Or, c’était la coutume chez les Juifs qu’ils prennent soin de leurs maîtres. De sorte qu’il leur prescrivit de ne rien emporter puisqu’il les envoyait vers les Juifs. Mais telle n’était pas la coutume chez les païens. Ainsi, lorsqu’ils furent envoyés vers les païens, il leur fut permis d’apporter des fonds. Ils les apportaient donc lorsqu’ils prêchaient à d’autres qu’aux Juifs.
1203. Et parce que certains [fonds] sont nécessaires et d’autres servent à acheter le nécessaire, il dit que certaines richesses sont le résultat de l’art, tels les vêtements et les chaussures. C’est pourquoi il interdit les deux. [Le Seigneur] dit donc : NE [POSSÉDEZ] PAS, etc. Car toute monnaie est soit d’or, soit d’argent, soit de cuivre. Il interdit donc qu’ils possèdent de l’or ou de l’argent. C’est ainsi que Pierre disait : Je n’ai ni or, ni argent ; ce que je possède, je te le donne [Ac 3, 6]. Et pourquoi Dieu a-t-il ordonné cela ? La raison était que le Seigneur envoyait des pauvres prêcher. Ainsi, on aurait pu penser qu’ils ne prêcheraient qu’en vue d’un gain. Pour écarter ce soupçon, il leur prescrit donc de ne rien emporter. De même, [c’était] afin d’écarter les soucis, car s’ils étaient trop préoccupés à ce sujet, la parole de Dieu serait entravée.
1204. Il interdit de même les richesses qui pourvoient à ce qui est nécessaire. Et parce qu’ils pourraient dire : «Nous n’apportons pas d’or, ni d’argent, mais ne pouvons-nous pas [apporter] une besace, dans laquelle nous apporterons des œufs et du pain, qui sont nécessaires pour se nourrir ?» Et il interdit cela : [N’APPORTEZ PAS] DE BESACE POUR LA ROUTE. Et pourquoi a-t-il interdit cela ? Chrysostome dit que c’est afin qu’il leur montre sa puissance, car il pouvait les envoyer sans ces choses. Ainsi, en Lc 22, 35 : Lorsque je vous ai envoyés sans bâton ni besace, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? Il agit donc ainsi afin de montrer sa puissance. De même, pour le vêtement, [NE PORTEZ PAS] DEUX TUNIQUES : non pas qu’ils ne dussent posséder qu’une seule tunique, mais ils ne devaient pas avoir deux ensembles de vêtements, de sorte qu’ils en cachent un et portent l’autre. Ainsi, par l’expression UNE SEULE TUNIQUE, il entend un seul vêtement, Lc 3, 11 : Celui qui a deux tuniques, qu’il en donne une à celui qui n’en a pas. NI DE SANDALES. Et pourquoi l’a t-il interdit ? Il y a une double cause, pour la même raison que pour l’or et l’argent. Le Seigneur les envoyait pour qu’ils soient reconnus pauvres auprès de tous. Ainsi, l’Apôtre [écrit], 1 Co 1, 26 : Dieu a choisi ceux qui n’étaient pas très puissants. C’est pourquoi il a voulu qu’ils soient méprisés. En effet, en Orient, les pauvres vont nu-pieds. Cependant, certains utilisaient ce qu’on appelle des sandales, puisqu’elles sont faites de paille. Ainsi, il voulait qu’ils se déplacent comme les pauvres de leur pays. Une autre raison est que, comme Platon avait enseigné que les hommes ne devaient pas se couvrir beaucoup les pieds ni la tête afin de les renforcer pour qu’il soient plus robustes et plus résistants, [le Seigneur] leur a prescrit d’aller déchaussés. NI UN BÂTON. Et pour quelle raison ? En effet, certains utilisent des chevaux, d’autres s’appuient sur un bâton. C’est pourquoi il leur interdit même ce qui est infime, afin qu’ils mettent entièrement en lui leur confiance, selon Ps 22[23], 4 : Ton bâton et ta houlette sont là qui me consolent. Ainsi, le fait qu’il leur dise ailleurs de porter un bâton n’était pas un précepte, si ce n’est pour qu’il fût observé en un certain endroit et à un certain moment.
1205. Augustin emprunte une autre voie en disant qu’il ne s’agit pas de préceptes, ni de conseils, mais de permissions, de sorte que s’en abstenir relève plus du conseil que les accomplir. Ainsi, le sens est : NE [POSSÉDEZ] PAS, etc., c’est-à-dire qu’il n’est pas question que vous possédiez d’autres chaussures que celles dont vous êtes chaussés. NI DE BÂTON, c’est-à-dire, [que vous possédiez] rien de ce qui est dit, pas même un fétu de paille. Et pourquoi ? CAR L’OUVRIER MÉRITE SON SALAIRE, etc. Car il vous est possible de recevoir des autres. Il ne vous est donc pas nécessaire d’apporter [des fonds]. De sorte, lorsque quelque chose est permis, ce n’est pas un péché de ne pas le faire ; tout ce qui est fait en plus est facultatif. Ainsi, Paul, bien qu’il ait pu recevoir des autres, n’acceptait rien, et cela était facultatif, comme le dit Augustin, car «ne pas utiliser ce qui est permis est facultatif». Ainsi, Paul [écrit] en 1 Co 9, 15 : Plutôt mourir que perdre mon titre de gloire. Et pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas recours à ce qui était permis : L’OUVRIER MÉRITE SON SALAIRE, etc.
1206. Mais que signifie qu’il leur dise ailleurs de porter un bâton ? Augustin dit qu’il n’est pas incohérent que certaines choses soient parfois exprimées de manière mystique, et parfois de manière littérale. Ainsi, ce que Matthieu dit ici, il le dit selon la lettre, [à savoir] qu’ils ne doivent pas porter de bâton ; mais ce que dit Marc s’entend au sens mystique, à savoir qu’ils n’apportent pas de [biens] temporels, mais aient le pouvoir d’en recevoir des autres. CAR L’OUVRIER MÉRITE SA NOURRITURE. En effet, cela n’est pas dit là par hasard. Ces ouvriers sont ceux dont il est question plus haut : Priez le Seigneur d’envoyer des ouvriers pour sa moisson [9, 38].
1207. Une troisième interprétation est : NE POSSÉDEZ PAS D’OR, c’est-à-dire la sagesse du siècle, D’ARGENT, l’éloquence du siècle, DE BESACE, c’est-à-dire de préoccupation, NI DEUX TUNIQUES, c’est-à-dire de duplicité, NI DE CHAUSSURES, c’est-à-dire d’attachement aux choses terrestres. En effet, les chaussures sont faites avec des peaux d’animaux morts.
1201. Il dit donc : NE POSSÉDEZ PAS D’OR. Il faut noter les paroles qui suivent, car il dit : NI DE CHAUSSURES. Mais Marc dit : [Ne portez que] des sandales. Il dit aussi : NI BÂTON. Mais Marc dit : [Ne portez qu’]un bâton. Ainsi, ces paroles sont douteuses et difficiles. En effet, ce qu’il dit : NE… PAS, etc. est soit un précepte, soit un conseil. Or, il est certain que cela est un précepte, car il est dit : JÉSUS LEUR DONNA CES PRESCRIPTIONS, etc. Mais les apôtres furent à la fois des apôtres et des fidèles. Ainsi donc, ou bien cela leur fut prescrit en tant que fidèles, ou en tant qu’apôtres. Si ce fut en tant qu’ils étaient des fidèles, tous y sont donc obligés ; ce fut là une hérésie, comme le dit Augustin, laquelle disait que personne ne pouvait être sauvé à moins de ne rien posséder. Ce fut là l’hérésie des «apostoliques». Il y eut de même une autre hérésie, [à savoir] que personne ne serait sauvé à moins qu’il ne se promène en sandales. Et ce furent des hérésies, non pas parce qu’elles prescrivaient quelque chose de mal, mais parce qu’elles écartaient de la voie du salut ceux qui ne les pratiquaient pas.
1202. Mais si cela leur était prescrit en tant qu’apôtres, alors tous les prélats, qui sont les successeurs des apôtres, y sont tenus. Mais à supposer que ceux-ci n’agirent pas mal, est-ce que Paul n’a pas mal agi, lui qui portait et recevait [ce qui venait] de certaines personnes pour le donner aux autres ? Ces paroles comportent donc une difficulté. C’est pourquoi il faut dire qu’il y a une issue, d’après Jérôme, dans son explication du texte, selon laquelle [le Christ] prescrivit quelque chose en raison de la fonction de l’apostolat, et non parce que cela était nécessaire purement et simplement, mais compte tenu de l’époque. Ainsi, [le Christ] prescrivit de ne rien porter avant la passion. Mais, durant la passion, [il dit], Lc 22, 35 : Lorsque je vous ai envoyés sans bâton ni bourse, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? Et la suite [du texte] dit : Mais maintenant, que celui qui a une bourse achète aussi une besace. Et celui qui n’en a pas, qu’il vende son manteau et achète un glaive. Ainsi, avant la passion, ils furent envoyés vers les Juifs. Or, c’était la coutume chez les Juifs qu’ils prennent soin de leurs maîtres. De sorte qu’il leur prescrivit de ne rien emporter puisqu’il les envoyait vers les Juifs. Mais telle n’était pas la coutume chez les païens. Ainsi, lorsqu’ils furent envoyés vers les païens, il leur fut permis d’apporter des fonds. Ils les apportaient donc lorsqu’ils prêchaient à d’autres qu’aux Juifs.
1203. Et parce que certains [fonds] sont nécessaires et d’autres servent à acheter le nécessaire, il dit que certaines richesses sont le résultat de l’art, tels les vêtements et les chaussures. C’est pourquoi il interdit les deux. [Le Seigneur] dit donc : NE [POSSÉDEZ] PAS, etc. Car toute monnaie est soit d’or, soit d’argent, soit de cuivre. Il interdit donc qu’ils possèdent de l’or ou de l’argent. C’est ainsi que Pierre disait : Je n’ai ni or, ni argent ; ce que je possède, je te le donne [Ac 3, 6]. Et pourquoi Dieu a-t-il ordonné cela ? La raison était que le Seigneur envoyait des pauvres prêcher. Ainsi, on aurait pu penser qu’ils ne prêcheraient qu’en vue d’un gain. Pour écarter ce soupçon, il leur prescrit donc de ne rien emporter. De même, [c’était] afin d’écarter les soucis, car s’ils étaient trop préoccupés à ce sujet, la parole de Dieu serait entravée.
1204. Il interdit de même les richesses qui pourvoient à ce qui est nécessaire. Et parce qu’ils pourraient dire : «Nous n’apportons pas d’or, ni d’argent, mais ne pouvons-nous pas [apporter] une besace, dans laquelle nous apporterons des œufs et du pain, qui sont nécessaires pour se nourrir ?» Et il interdit cela : [N’APPORTEZ PAS] DE BESACE POUR LA ROUTE. Et pourquoi a-t-il interdit cela ? Chrysostome dit que c’est afin qu’il leur montre sa puissance, car il pouvait les envoyer sans ces choses. Ainsi, en Lc 22, 35 : Lorsque je vous ai envoyés sans bâton ni besace, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? Il agit donc ainsi afin de montrer sa puissance. De même, pour le vêtement, [NE PORTEZ PAS] DEUX TUNIQUES : non pas qu’ils ne dussent posséder qu’une seule tunique, mais ils ne devaient pas avoir deux ensembles de vêtements, de sorte qu’ils en cachent un et portent l’autre. Ainsi, par l’expression UNE SEULE TUNIQUE, il entend un seul vêtement, Lc 3, 11 : Celui qui a deux tuniques, qu’il en donne une à celui qui n’en a pas. NI DE SANDALES. Et pourquoi l’a t-il interdit ? Il y a une double cause, pour la même raison que pour l’or et l’argent. Le Seigneur les envoyait pour qu’ils soient reconnus pauvres auprès de tous. Ainsi, l’Apôtre [écrit], 1 Co 1, 26 : Dieu a choisi ceux qui n’étaient pas très puissants. C’est pourquoi il a voulu qu’ils soient méprisés. En effet, en Orient, les pauvres vont nu-pieds. Cependant, certains utilisaient ce qu’on appelle des sandales, puisqu’elles sont faites de paille. Ainsi, il voulait qu’ils se déplacent comme les pauvres de leur pays. Une autre raison est que, comme Platon avait enseigné que les hommes ne devaient pas se couvrir beaucoup les pieds ni la tête afin de les renforcer pour qu’il soient plus robustes et plus résistants, [le Seigneur] leur a prescrit d’aller déchaussés. NI UN BÂTON. Et pour quelle raison ? En effet, certains utilisent des chevaux, d’autres s’appuient sur un bâton. C’est pourquoi il leur interdit même ce qui est infime, afin qu’ils mettent entièrement en lui leur confiance, selon Ps 22[23], 4 : Ton bâton et ta houlette sont là qui me consolent. Ainsi, le fait qu’il leur dise ailleurs de porter un bâton n’était pas un précepte, si ce n’est pour qu’il fût observé en un certain endroit et à un certain moment.
1205. Augustin emprunte une autre voie en disant qu’il ne s’agit pas de préceptes, ni de conseils, mais de permissions, de sorte que s’en abstenir relève plus du conseil que les accomplir. Ainsi, le sens est : NE [POSSÉDEZ] PAS, etc., c’est-à-dire qu’il n’est pas question que vous possédiez d’autres chaussures que celles dont vous êtes chaussés. NI DE BÂTON, c’est-à-dire, [que vous possédiez] rien de ce qui est dit, pas même un fétu de paille. Et pourquoi ? CAR L’OUVRIER MÉRITE SON SALAIRE, etc. Car il vous est possible de recevoir des autres. Il ne vous est donc pas nécessaire d’apporter [des fonds]. De sorte, lorsque quelque chose est permis, ce n’est pas un péché de ne pas le faire ; tout ce qui est fait en plus est facultatif. Ainsi, Paul, bien qu’il ait pu recevoir des autres, n’acceptait rien, et cela était facultatif, comme le dit Augustin, car «ne pas utiliser ce qui est permis est facultatif». Ainsi, Paul [écrit] en 1 Co 9, 15 : Plutôt mourir que perdre mon titre de gloire. Et pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas recours à ce qui était permis : L’OUVRIER MÉRITE SON SALAIRE, etc.
1206. Mais que signifie qu’il leur dise ailleurs de porter un bâton ? Augustin dit qu’il n’est pas incohérent que certaines choses soient parfois exprimées de manière mystique, et parfois de manière littérale. Ainsi, ce que Matthieu dit ici, il le dit selon la lettre, [à savoir] qu’ils ne doivent pas porter de bâton ; mais ce que dit Marc s’entend au sens mystique, à savoir qu’ils n’apportent pas de [biens] temporels, mais aient le pouvoir d’en recevoir des autres. CAR L’OUVRIER MÉRITE SA NOURRITURE. En effet, cela n’est pas dit là par hasard. Ces ouvriers sont ceux dont il est question plus haut : Priez le Seigneur d’envoyer des ouvriers pour sa moisson [9, 38].
1207. Une troisième interprétation est : NE POSSÉDEZ PAS D’OR, c’est-à-dire la sagesse du siècle, D’ARGENT, l’éloquence du siècle, DE BESACE, c’est-à-dire de préoccupation, NI DEUX TUNIQUES, c’est-à-dire de duplicité, NI DE CHAUSSURES, c’est-à-dire d’attachement aux choses terrestres. En effet, les chaussures sont faites avec des peaux d’animaux morts.
On portait autrefois la bourse suspendue à la ceinture ; on mettait aussi l’argent dans la ceinture elle-même, qui était creuse et large, comme le sont encore la plupart de celle des Orientaux.