Matthieu 13, 37

Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;

Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
Saint Thomas d'Aquin
1612. EN RÉPONSE, IL LEUR DIT. Ici est présentée l’explication de la parabole de l’ivraie : premièrement, pour ce qui est du premier ensemencement ; deuxièmement, pour ce qui est d’un nouvel ensemencement ; troisièmement, pour ce qui est des deux.

1613. Premièrement, [le Seigneur] explique ce qu’il en est du semeur, du champ et de la semence. CELUI QUI SÈME DU BON GRAIN EST LE FILS DE L’HOMME. Il s’appelle Fils de l’homme à la fois par humilité et pour écarter les hérétiques futurs. En effet, certains ont nié qu’il était Dieu, et certains [qu’il était] homme. Il se dit donc Fils de l’homme, ce qui se rapporte [au fait qu’il] était homme ; et l’ensemencement spirituel relève de Dieu. Ps 4, 7 : La lumière de ton visage s’est posée sur nous, Seigneur, etc.
Louis-Claude Fillion
Leur répondant. Le bon Maître accède volontiers à leur désir et dans un style clair et concis, il leur explique la parabole de l’ivraie de même qu’il avait interprété auparavant celle de la semence. - Le bon grain. Deux semeurs bien différents l’un de l’autre étaient apparus tout à tour sur la scène, pour répandre, l’un le bon grain, l’autre l’ivraie. Le premier, c’est le Fils de l'homme, par conséquent Jésus-Christ lui-même ; n’est-il pas, en effet, le propriétaire du champ spirituel de l’Église et des saintes âmes figurées par le froment ?