Matthieu 13, 40
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
1618. En conséquence, il présente la fin des deux en cet endroit : DE MÊME DONC QU’ON ENLÈVE L’IVRAIE, etc. Premièrement, en ce qui concerne les méchants ; deuxièmement, les bons ; troisièmement, il oriente vers le sens spirituel.
1619. [Le Seigneur] dit donc : DE MÊME DONC QU’ON ENLÈVE L’IVRAIE ET QU’ON LA BRÛLE AU FEU, DE MÊME EN SERA-T-IL À LA FIN DU TEMPS…
1619. [Le Seigneur] dit donc : DE MÊME DONC QU’ON ENLÈVE L’IVRAIE ET QU’ON LA BRÛLE AU FEU, DE MÊME EN SERA-T-IL À LA FIN DU TEMPS…
A partir de cet endroit, Jésus-Christ donne un peu plus d’ampleur à son
explication : au lieu des indications rapides qu’il s’était contenté de tracer jusqu’ici, il donne une description
complète et solennelle du sort final des bons et des méchants. - Comme on arrache l'ivraie... « Jésus enseigne avec grâce que les mauvais sont tolérés maintenant par la décision très sage de Dieu »,
Rosenmuller in h. l. Cependant, il n’en sera pas toujours ainsi : il viendra une heure terrible où le mal cessera
tout à coup d’être souffert à côté du bien dans le royaume des cieux, et alors il sera fauché, jeté au feu
comme l’ivraie de la parabole. En attendant, ce mélange de bien et de mal que Dieu tolère dans son Église
est un mystère profond, qui a souvent exercé la sagacité des théologiens et de nos grands orateurs. Voir
Bourdaloue, Sermon 5 pour le 5è dimanche après l'Épiph. : Sur la société des justes avec les pécheurs ;
Massillion, sermn 20, Mardi de la troisième semaine de Carême : Sur le mélange des bons et des méchants.