Matthieu 13, 43
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
Le Seigneur avait parlé au peuple en paraboles pour lui donner l'occasion de l'interroger; mais quoiqu'il leur eût dit beaucoup de choses en paraboles, personne cependant ne lui adressait la parole. Il renvoya donc la multitude, comme le remarque l'Évangéliste: «Alors, ayant renvoyé le peuple, il revint dans la maison».Aucun des scribes ne l'y suit, ce qui prouve clairement qu'ils ne le suivaient auparavant que pour le surprendre dans ses discours.
Autrefois, pleins du désir d'apprendre, ils craignaient de l'interroger; maintenant, ils le font librement et avec confiance, parce qu'il leur a dit: «Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux».C'est pour cela qu'ils l'interrogent en particulier, c'est-à-dire en secret et non point par un sentiment de jalousie contre la multitude qui n'avait pas reçu la même faveur. Ils laissent de côté la parabole du levain et celle du sénevé comme plus claire, et ils l'interrogent sur la parabole de l'ivraie, parce qu'elle a de l'analogie avec la parabole de la semence et qu'elle contient quelques particularités de plus. Le Seigneur leur explique donc cette parabole: «Et leur répondant, il leur dit: Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme».
Comme c'est lui-même qui sème son champ, il faut en conclure que le monde actuel lui appartient. «La bonne semence, ce sont les enfants du royaume».
C'est en effet une des ruses du démon de mêler toujours l'erreur à la vérité. «La moisson, c'est la fin du monde». Notre-Seigneur dit dans un autre endroit, mais en parlant des Samaritains: «Levez vos yeux et regardez les campagnes comme elles blanchissent déjà pour la moisson» (Jn 4). Et ailleurs: «La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers», paroles qui signi fient que le temps de la moisson est arrivé. Pourquoi donc déclare-t-il qu'elle n'aura lieu que plus tard? C'est qu'il l'entend ici dans un autre sens. Aussi, tandis que dans les paroles qui précèdent il dit que l'un sème et que l'autre moissonne, il déclare ici que c'est le même qui sème et qui moissonne; car lorsqu'il dit que celui qui sème n'est pas celui qui moissonne, ce n'est pas entre lui et les prophètes, mais entre les prophètes et les Apôtres qu'il veut établir une distinction, puisque c'est le Christ qui a semé lui-même par les prophètes dans la Judée et dans la Samarie. C'est donc sous deux sens différents qu'il prend dans ces deux circonstances les mots de semence et de moisson. Lorsqu'il parle d'obéissance et de soumission à la foi, il se sert du nom de moisson, parce qu'elle est le principe et la cause de toute perfection; mais lorsqu'il est question du fruit qu'on doit retirer de la parole de Dieu, comme dans cet endroit, il appelle la moisson la consommation de toutes choses.
Ou bien on peut entendre par ce royaume l'Église du ciel, et Notre-Seigneur nous révèle ici la double peine des réprouvés, la privation de la gloire, par ces paroles: «Et ils enlèveront tous les scan dales de son royaume», pour les en bannir à tout jamais, et le supplice du feu par ces autres: «Et ils les précipiteront dans la fournaise du feu».
Considérez ici l'amour ineffable de Dieu pour les hommes, il est toujours prêt à répandre sur nous ses bienfaits et il ne punit qu'à la dernière extrémité. Lorsqu'il s'agit de semer, c'est lui-même qui sème, et lorsqu'il faut qu'il punisse, il se décharge de ce soin sur les anges.
Notre-Seigneur ne veut pas dire que leur éclat sera tout juste égal à l'éclat du soleil, mais il se sert de cette comparaison parce que parmi les astres qui nous éclai rent, il n'en est point qui brille d'un plus vif éclat que le soleil.
Or, Jésus renvoie le peuple e t rentre dans la maison pour donner à ses disciples la facilité de s'approcher de lui, et de lui faire en secret des questions sur ce que le peuple ne méritait ni n'était capable d'entendre.
Tous les scandales sont figurés ici par l'ivraie; mais en disant: «Ils enlèveront de son royaume tous les scandales, et tous ceux qui font l'iniquité»,Notre-Seigneur veut distinguer entre les hérétiques et les schismatiques. Ceux qui sont une cause de scandale sont les hérétiques, ceux qui commettent l'iniquité repré sentent les schismatiques.
Toutes les mauvaises herbes qui se trouvent dans les moissons reçoivent le nom d'ivraie. L'ennemi qui la sème, c'est le démon.
L'ivraie, d'après l'explication du Sauveur, ce ne sont pas quelques erreurs mêlées à la vérité des saintes Écritures (suivant l'interprétation des Manichéens), mais ce sont tous les enfants de l'esprit mauvais, c'est-à-dire les imitateurs des mensonges du démon. «L'ivraie, dit Notre-Seigneur, ce sont les enfants d'iniquité», dénomination qui comprend tous les impies et tous les méchants.
Est-ce donc de ce royaume où il n'y a plus de scandales? Non, c'est de ce royaume qui est sur la terre, c'est-à-dire de l'Église, qu'ils les feront disparaître.
L'ivraie qu'on met d'abord de côté signifie que c'est après que les persécutions auront exercé leur empire que les bons seront séparés des méchants; ce sont les bons anges qui feront cette séparation, car ils peuvent s'acquitter de cette oeuvre de justice avec une intention droite et pure, tandis que les méchants sont incapables d'accomplir le ministère de la miséricorde.
Notre-Seigneur s'est appelé le Fils de l'homme pour nous laisser un exemple d'humilité, ou bien parce qu'il devait se rencontrer des hérétiques qui nieraient son humanité. Ou bien en core, c'est afin que par la foi à son humanité, nous puissions nous élever jusqu'à la connais sance de sa divinité.
C'est-à-dire les saints et les élus qui sont mis au nombre des enfants de Dieu.
La moisson désigne le jour du juge ment où les bons seront séparés des méchants par le ministère des Anges, ainsi qu'il le dira plus bas: «Le Fils de l'homme viendra juger le monde avec ses anges»; et c'est pour cela qu'il dit: «Les moissonneurs sont les anges».
«C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents». Ces paroles sont une preuve de la résurrection véritable des corps et nous y voyons annoncés la double peine de l'enfer, une excessive chaleur et un froid des plus rigoureux. Or, de même que l'ivraie représente tous les scandales, ainsi tous ceux dont Notre-Seigneur dit ici: «Alors les justes brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père»,seront mis au nom bre des enfants du royaume. Dans ce monde, la lumière que répandent les saints brille aux yeux des hommes; après la consommation des siècles, les justes brilleront eux-mêmes comme le soleil dans le royaume de leur Père.
Ces paroles: «Alors ils brilleront», signifient que les saints brillent sur cette terre par leurs exemples, mais qu'ils brille ront alors comme le soleil pour la plus grande gloire de Dieu.
«Que celui-là entende qui a des oreilles pour entendre». C'est-à-dire que celui qui a de l'intelligence comprenne, parce que toutes ces paroles doivent être entendues dans un sens mystérieux.
Dans le sens mystique, c'est après avoir congédié la foule tumultueuse des Juifs qu'il entre dans l'Église formée des nations, et c'est là qu'il expose aux fidèles les mystères du royaume des cieux: «Et alors ses disciples s'approchèrent»,etc.
Remarquez que Notre-Seigneur dit: «Ceux qui font»,et non pas ceux qui ont fait l'iniquité; car ce ne sont pas ceux qui font pénitence, mais ceux qui persévèrent dans leurs péchés qui seront livrés aux supplices éternels.
La Glose
Ou bien dans un autre sens, il faut entendre par les scandales tous ceux qui sont pour le prochain une occasion de chute ou de ruine, et par ceux qui commettent l'iniquité, les pécheurs quels qu'ils soient.
1622. ALORS, LES JUSTES RESPLENDIRONT COMME LE SOLEIL DANS LE ROYAUME DE LEUR PÈRE. Ici, [le Seigneur] donne une explication au sujet des justes. Il y aura en eux un double resplendissement, à savoir, dans leur âme du fait qu’ils verront Dieu. Ps 35[36], 10 : Dans ta lumière nous verrons la lumière incréée. Is 58, 11 : Et il remplira ton âme d’éclat. Et cela rejaillira sur le corps, Ph 3, 21 : Il transformera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire ; Sg 3, 7 : Les justes resplendiront, et ils courront comme des étincelles à travers le chaume, etc. Le fait qu’il dise LE SOLEIL, ne doit pas être entendu au sens absolu et selon une égalité totale ; en effet, ils auront une splendeur plus grande. Mais, pour ce qui est des choses sensibles, ce qui resplendit le plus est le soleil. Or, cela est approprié au soleil, car, de même que le soleil ne change pas, de même en est-il pour le juste. Si 27, 12 : Le saint demeure dans la sagesse comme le soleil ; mais l’insensé change comme la lune.
1623. Ensuite, [le Seigneur] oriente vers le sens spirituel : QUE CELUI QUI A DES OREILLES, à savoir, intérieures, ENTENDE, par l’intelligence. Is 1, 5 : Le Seigneur m’a ouvert l’oreille.
1623. Ensuite, [le Seigneur] oriente vers le sens spirituel : QUE CELUI QUI A DES OREILLES, à savoir, intérieures, ENTENDE, par l’intelligence. Is 1, 5 : Le Seigneur m’a ouvert l’oreille.
Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Et le Seigneur ajoute: L'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. Puisqu'ils accomplissent les mêmes oeuvres que lui, ils portent, en effet, son empreinte et demeurent ses rejetons et ses fils adoptifs. Et le temps fixé pour la moisson, c'est la fin de ce monde. Car, cette moisson qui a commencé il y a bien longtemps et s'effectue aujourd'hui encore par la mort, parviendra alors à son total achèvement. Et les moissonneurs, ce sont les anges. Ceux-ci, en effet, sont les serviteurs du Roi des cieux, et ils le seront surtout à cette heure-là. De même, dit Jésus, qu'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin de ce monde. Le Fils de l'homme, qui est aussi le Fils du Père, du Très-Haut, enverra donc ses anges et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres.
Ainsi, les serviteurs du Seigneur, autrement dit les anges de Dieu, s'aperçurent qu'il y avait de l'ivraie dans le champ, c'est-à-dire que les impies et les méchants étaient mêlés aux bons et vivaient avec eux, même dans l'Église du Christ. Ils dirent au Seigneur: Veux-tu que nous allions enlever l'ivraie?, en d'autres termes: "que nous étions ces gens de la terre en les faisant mourir"? Mais le Christ leur répondit: Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps.
Si les anges avaient ainsi enlevé l'ivraie, s'ils avaient frappé à mort les méchants pour les séparer des justes, comment auraient-ils donc pu déraciner aussi le blé, c'est-à-dire les bons? Beaucoup d'impies et de pécheurs, vivant avec les gens pieux et les justes, en arrivent avec le temps à se repentir et à se convertir; ils se mettent à l'école de la piété et de la vertu, et cessent d'être de l'ivraie pour devenir du blé. Ainsi les anges risquaient-ils, s'ils saisissaient de force ces hommes avant qu'ils pussent se repentir, de déraciner le blé en enlevant l'ivraie. De plus il s'est trouvé souvent des hommes de bonne volonté parmi les enfants et les descendants des méchants. Voilà pourquoi Celui qui connaît toutes choses avant qu'elles ne soient n'a pas permis d'arracher l'ivraie avant le temps fixé. Au temps de la moisson, a-t-il dit, je dirai aux moissonneurs: Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.
Aussi celui qui veut être sauvé du châtiment sans fin, et veut hériter du Royaume éternel de Dieu, ne doit-il pas être l'ivraie <>, mais le blé. Qu'il s'abstienne de toute parole vaine ou méchante, qu'il exerce les vertus contraires à ces vices et produise les fruits de la pénitence! C'est ainsi, en effet, qu'il deviendra digne du grenier céleste, qu'il sera appelé fils du Père, le Très-Haut, et que, tout joyeux et resplendissant de la gloire divine, il entrera comme héritier dans son Royaume.
Puissions-nous tous y parvenir par la grâce et l'amour de notre Seigneur Jésus Christ. A lui, la gloire avec son Père éternel et l'Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Et le Seigneur ajoute: L'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. Puisqu'ils accomplissent les mêmes oeuvres que lui, ils portent, en effet, son empreinte et demeurent ses rejetons et ses fils adoptifs. Et le temps fixé pour la moisson, c'est la fin de ce monde. Car, cette moisson qui a commencé il y a bien longtemps et s'effectue aujourd'hui encore par la mort, parviendra alors à son total achèvement. Et les moissonneurs, ce sont les anges. Ceux-ci, en effet, sont les serviteurs du Roi des cieux, et ils le seront surtout à cette heure-là. De même, dit Jésus, qu'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin de ce monde. Le Fils de l'homme, qui est aussi le Fils du Père, du Très-Haut, enverra donc ses anges et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres.
Ainsi, les serviteurs du Seigneur, autrement dit les anges de Dieu, s'aperçurent qu'il y avait de l'ivraie dans le champ, c'est-à-dire que les impies et les méchants étaient mêlés aux bons et vivaient avec eux, même dans l'Église du Christ. Ils dirent au Seigneur: Veux-tu que nous allions enlever l'ivraie?, en d'autres termes: "que nous étions ces gens de la terre en les faisant mourir"? Mais le Christ leur répondit: Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps.
Si les anges avaient ainsi enlevé l'ivraie, s'ils avaient frappé à mort les méchants pour les séparer des justes, comment auraient-ils donc pu déraciner aussi le blé, c'est-à-dire les bons? Beaucoup d'impies et de pécheurs, vivant avec les gens pieux et les justes, en arrivent avec le temps à se repentir et à se convertir; ils se mettent à l'école de la piété et de la vertu, et cessent d'être de l'ivraie pour devenir du blé. Ainsi les anges risquaient-ils, s'ils saisissaient de force ces hommes avant qu'ils pussent se repentir, de déraciner le blé en enlevant l'ivraie. De plus il s'est trouvé souvent des hommes de bonne volonté parmi les enfants et les descendants des méchants. Voilà pourquoi Celui qui connaît toutes choses avant qu'elles ne soient n'a pas permis d'arracher l'ivraie avant le temps fixé. Au temps de la moisson, a-t-il dit, je dirai aux moissonneurs: Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.
Aussi celui qui veut être sauvé du châtiment sans fin, et veut hériter du Royaume éternel de Dieu, ne doit-il pas être l'ivraie <>, mais le blé. Qu'il s'abstienne de toute parole vaine ou méchante, qu'il exerce les vertus contraires à ces vices et produise les fruits de la pénitence! C'est ainsi, en effet, qu'il deviendra digne du grenier céleste, qu'il sera appelé fils du Père, le Très-Haut, et que, tout joyeux et resplendissant de la gloire divine, il entrera comme héritier dans son Royaume.
Puissions-nous tous y parvenir par la grâce et l'amour de notre Seigneur Jésus Christ. A lui, la gloire avec son Père éternel et l'Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Alors les justes. Jésus mentionne aussi, par mode de
contraste et pour ne point finir par un tableau si désolant, la récompense incomparable que les bons, les « fils
du royaume », recevront à jamais dans le ciel. - Brilleront. Le texte grec signifie resplendir, être lumineux.
Cet éclat resplendissant des justes figure le bonheur, la gloire dont ils seront inondés auprès de Dieu (Cf.
Dan. 12, 3), de Dieu que Notre-Seigneur appelle délicatement leur Père à eux, pour montrer la douceur des
relations qu’ils auront perpétuellement avec lui. - Que celui qui a des oreilles... ; Cf. 11, 15. A la fin de ce
commentaire, qui contient des vérités si importantes, Jésus-Christ ajoute pour ses disciples, comme autrefois
pour toute la foule, un appel pressant à de sérieuses réflexions.
En outre, l'homme, créé pour la liberté, porte en lui la blessure du péché originel qui l'attire continuellement vers le mal et fait qu'il a besoin de rédemption. Non seulement cette doctrine fait partie intégrante de la Révélation chrétienne, mais elle a une grande valeur herméneutique car elle aide à comprendre la réalité humaine. L'homme tend vers le bien, mais il est aussi capable de mal ; il peut transcender son intérêt immédiat et pourtant lui rester lié. L'ordre social sera d'autant plus ferme qu'il tiendra davantage compte de ce fait et qu'il n'opposera pas l'intérêt personnel à celui de la société dans son ensemble, mais qu'il cherchera plutôt comment assurer leur fructueuse coordination. En effet, là où l'intérêt individuel est supprimé par la violence, il est remplacé par un système écrasant de contrôle bureaucratique qui tarit les sources de l'initiative et de la créativité. Quand les hommes croient posséder le secret d'une organisation sociale parfaite qui rend le mal impossible, ils pensent aussi pouvoir utiliser tous les moyens, même la violence ou le mensonge, pour la réaliser. La politique devient alors une « religion séculière » qui croit bâtir le paradis en ce monde. Mais aucune société politique, qui possède sa propre autonomie et ses propres lois, ne pourra jamais être confondue avec le Royaume de Dieu. La parabole évangélique du bon grain et de l'ivraie (cf. Mt 13, 24-30. 36-43) enseigne qu'il appartient à Dieu seul de séparer les sujets du Royaume et les sujets du Malin, et que ce jugement arrivera à la fin des temps. En prétendant porter dès maintenant le jugement, l'homme se substitue à Dieu et s'oppose à la patience de Dieu.