Matthieu 13, 45
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.
1629. LE ROYAUME DES CIEUX EST ENCORE SEMBLABLE À UN NÉGOCIANT, etc. Ici est montrée la beauté ou la charité. LE ROYAUME DES CIEUX EST SEMBLABLE. Cette parabole s’interprète de plusieurs manières. Chrysostome et Jérôme l’interprètent de l’enseignement évangélique. Les doctrines fausses sont nombreuses. Celles-ci ne sont pas des perles. Ainsi donc, l’homme qui explore diverses doctrines n’en trouve qu’une, à savoir, la doctrine évangélique, qui soit unique en raison de sa vérité. En effet, les vertus sont multiples, mais la vérité est unique. Ainsi Denys dit-il que «la vertu divise, mais que la vérité donne l’unité». Pour indiquer la vérité [de la doctrine évangélique], [le Seigneur] dit donc qu’elle est unique. Elle est aussi dite unique en raison des divers enseignements des prophètes.
Un marchand. Cf. v. 24. Le royaume des cieux ressemble moins à ce négociant qu’à
l’ensemble de sa conduite, telle qu’elle sera décrite dans les vv. 45 et 46 par le divin Maître. - Qui cherche de
bonnes perles : c’est en cela que consiste sa profession ; il est marchand de perles, mais il ne veut que
d’excellentes perles. Or, il en existe de qualité commune, inférieure même (voir dans Bochart, Hierozoïcon
2, 4, 5-8, dans Pline, Hist. Nat. 9, 35, et dans Origène, Comm in Matth. h. l.). Pour en avoir de bonnes, il faut
donc les chercher, et c’est ce que fait notre marchand. L’idée principale de la sixième parabole, ce qui la
distingue de la cinquième, est renfermé par conséquent dans le mot « cherche ». Précédemment, on trouvait
sans chercher ; cette fois on ne trouve qu’après de longues et sérieuses recherches.