Matthieu 13, 55
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
1647. Et ils expriment leur étonnement et ce qu’ils connaissent. Ils disaient donc : CELUI-LÀ N’EST-IL PAS LE FILS DU CHARPENTIER ? En effet, on pensait qu’il était le fils de Joseph, qui n’était pas un forgeron, mais un charpentier, bien qu’on puisse dire qu’il était le fils d’un artisan qui a fait l’aurore et le soleil, Ps 73[74], 16. SA MERE NE S’APPELLE-T-ELLE PAS MARIE ? Ils connaissaient tout ce qui relevait de son humanité. Il est question de Marie plus haut, 1, 18 : Alors que la mère de Jésus était fiancée à Joseph, etc. ET SES FRÈRES NE SONT-ILS PAS JACQUES, JOSEPH, SIMON ET JUDE ? Elvidius a vu en ceux-ci les fils de Marie. Mais cela est faux, car ils étaient ses cousins. Ou bien on les appelle frères parce qu’ils étaient de la parenté de Joseph, dont on pensait qu’il était le père de Jésus. Gn 13, 8 : Qu’il n’y ait pas de conflit entre moi et toi, car nous sommes frères, dit Abraham à Lot, alors que Lot était le fils du frère [d’Abraham].
N'est-ce pas là... Celui-ci ! terme
dédaigneux qu’ils emploient trois fois de suite dans trois versets. Ils développent ici la raison principale de
leur incrédulité à l’égard de Jésus. Comment est-il possible, veulent-ils dire, qu’un homme d’une si humble
origine, dont les parents, si bien connus de nous, n’ont rien que de très-ordinaire, qu’un homme qui n’a reçu
aucune instruction spéciale, qui a vécu si longtemps parmi nous comme un pauvre artisan, manifeste tout-à-
coup tant de sagesse, tant de puissance ? - Le fils du charpentier. Par l’appellation également méprisante de
« charpentier », ils désignaient S. Joseph, qu’ils croyaient être le vrai père de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Ce mot, de même que le grec, est assez vague et peut signifier tout ensemble « artisan forgeron » et « artisan
menuisier ». Bien que plusieurs Pères, en particulier S. Ambroise et S. Hilaire, aient adopté le premier sens,
il est plus conforme à la tradition de faire du Père adoptif du Sauveur un ouvrier qui travaillait le bois. On
croit généralement qu’il était charpentier. S. Justin et un Évangile apocryphe, Cf. Thilo. Cod. apocr. 1, 368,
supposent qu’il fabriquait des jougs et des charrues. L’opinion commune est qu’il était mort depuis quelques
années et qu’il n’avait pas assisté au début de la Vie publique de Jésus. - Sa mère ne s'appelle-t-elle pas
Marie ; qui se rapproche de la forme hébraïque « Miriam ». Cf. 1, 18. - Et ses frères... Les habitants incrédules de Nazareth nous fournissent du moins de précieux renseignements sur la parenté de
Notre-Seigneur Jésus-Christ selon la chair. Mais ils nous obligent en même temps d’étudier un point
compliqué, difficile, dont, à deux reprises déjà (Cf. notes de 1, 25 et de 12, 46), nous avons renvoyé
l’examen, et qui est depuis des siècles l’objet d’une lutte ardente entre les catholiques et les hérétiques. Il
s’agit de déterminer le degré de parenté qui unissait Jésus à ceux que le Nouveau Testament appelle assez
fréquemment ses frères. On a écrit de longs et de nombreux ouvrages à ce sujet. Naturellement, nous devons
nous borner à un simple aperçu du problème ; nous nous efforcerons cependant, autant que la nature et
l’étendue d’une note le permettront, d’être complet en même temps que concis, et de n’omettre aucun
argument important. C’est en effet l’honneur virginal de Marie qui est mis en question, et nous voudrions
pouvoir le défendre de toutes nos forces. Voici d’abord deux points hors de contexte pour tout vrai catholique
: 1° C’est un dogme de foi que Marie est demeurée vierge, non seulement avant et pendant, mais encore
après la naissance du Sauveur. Voir la Théologie au traité de l’Incarnation. 2° Ce dogme s’appuie sur une
tradition constante et universelle : s’il fut parfois attaqué ; il trouva immédiatement de vigoureux défenseurs.
« Il y en a qui ont nié que la Sainte Vierge ait persévéré dans sa virginité. Nous ne pouvons pas laisser passer
cela comme un sacrilège non condamné », St Ambroise de Instit. Virg. c. 5, 35. La question est donc toute
résolue pour nous du côté de l’autorité. Il nous reste à voir comment la tradition et le dogme catholique
peuvent se concilier avec l’Écriture-Sainte, ou plutôt comment ils s’appuient sur le témoignage des saints
Livres. - L’expression « frères de Jésus » revient neuf fois dans l’Évangile : Matth. 12, 46 ; Marc. 3, 31 ; Luc.
8, 19 ; Matth. 13, 55 ; Marc. 6, 3 ; Joan. 2, 12 ; Joan. 7, 3, 5, 10. Les principaux endroits où on la rencontre
en dehors de la narration évangélique sont : Act. 1, 14 ; 1 Cor. 9, 5 ; Galat. 1, 19. Divers hérétiques,
notamment les Ebionites, les Antidicomarianistes, les partisans du fameux Helvidius, la plupart des
protestants contemporains, admettent que, partout où elle se trouve, elle doit être prise dans le sens strict
pour désigner des frères réels, ou plus exactement des demi-frères de Jésus, issus après sa naissance des
relations conjugales de Joseph et de Marie. Au contraire, d’après la doctrine orthodoxe, le titre « frères de
Jésus » ne doit jamais s’entendre à la lettre parce qu’il ne désigne nullement des enfants nés de Marie, la
mère bénie du Sauveur. Les exégètes catholiques sont unanimes là-dessus, et c’est en effet le point capital.
Ils ne diffèrent entre eux que sur le mode et le degré de parenté qui existait entre « les frères de Jésus » et
Marie, ou son divin Fils ; en d’autres termes , sur la signification exacte qu’il faut donner ici au mot
« Frères ». On peut ramener à trois les opinions qui se sont formées à ce sujet dès la plus haute antiquité. - a.
Les frères et les sœurs de Jésus seraient le fruit d’un mariage de lévirat conclu, d’après la loi juive, entre S.
Joseph et la femme de Cléophas, frère de S. Joseph, était mort sans enfants : Joseph avait alors épousé sa
veuve dont il eut six enfants, (quatre fils, Jacques, Joseph, Simon, Jude, et deux filles) qui, conformément
aux prescriptions légales, Cf. Deut. 25, 6, portaient le nom de Cléophas, comme s’ils fussent nés
véritablement de lui. Tout cela aurait eu lieu, bien entendu, avant le mariage de S. Joseph avec la Sainte
Vierge. Théophylacte dans les temps anciens, Tholuck de nos jours, se sont déclarés favorables à ce
sentiment. Mais ce n’est là qu’une série de conjectures sans fondement sérieux, qui semblent avoir été
inventées tout exprès pour résoudre un problème difficile. - b. « Quelques auteurs, dit Origène, s’appuyant
sur le soi-disant Évangile de Pierre et sur le livre de Jacques, prétendent que les frères de Jésus sont des fils
que Joseph aurait eus d’une première femme avec laquelle il aurait été marié avant d’épouser Marie ».
Plusieurs écrits apocryphes mentionnent en effet cette tradition, en particulier l’Évangile de la Nativité de
Marie, l’Évangile de l’Enfance du Sauveur, l’histoire de Joseph le charpentier, Cf. Tischendorf, Evang.
apocr. p.10 et ss. ; divers Pères de l’Église, par exemple S. Épiphane, S. Grégoire de Nysse et S.Hilaire, l’ont
aussi formellement admise. Mais S. Jérôme la juge très sévèrement :« Il y en a qui imaginent que les frères
de Jésus sont les fils d’une autre femme de Joseph, se laissant entraîner par les délires des apocryphes »,
Comm. in Matth. 12, 49. Une telle origine est en effet une base bien fragile. - c. D’après le sentiment
commun des catholiques et de plusieurs exégètes protestants, les frères de Jésus étaient simplement les fils de
Cléophas et de Marie, sœur de la très-sainte Vierge. « Pour nous, comme nous l’avons dit dans le livre écrit
contre Helvidium, les frères de Jésus ne sont pas les fils de Joseph, mais des cousins germains du Sauveur.
Nous pensons que les fils de Marie sont les fils d’une tante de Jésus qui se trouve être la mère de Jacques le
mineur, de Joseph et de Jude » St Jérôme, l. c. Ainsi pensent Hégésippe, Papias, Clément d’Alexandrie,
Origène, Eusèbe, Théodoret, S. Isidore, S. Augustin, parmi les Pères, la plupart des commentateurs du
Moyen-Age et des temps modernes, et telle est en effet l’opinion la plus sérieuse et la plus conforme à la
narration évangélique, comme nous allons essayer de le démontrer. - 1°. Le substantif « frère » dans les
langues orientales et spécialement dans l’hébreu, a une signification très étendue : les plus doctes hébraïsants
l’affirment sans hésiter. « Le nom de frère avait, chez les Juifs, un sens large. On l’entend de plusieurs façons, tantôt comme un parent, tantôt comme un cousin », Gesenius, Thesaurus ling. hebr. et chald. Il est à
ce sujet des passages de la Bible qui sont devenus classiques ; Cf. Gen. 13, 8 ; 14, 16 ; 24, 48 ; 29, 12 ; 2
Reg. 10, 13. Les Septante, en les traduisant, ont reproduit littéralement l’hébreu. Il n’était donc pas contraire
à l’usage grec de désigner par « frère » d’autres parents que les frères proprement dits. Par conséquent, saint
Matthieu a pu employer ce substantif pour indiquer les cousins de Notre-Seigneur Jésus-Christ. - 2° Au pied
de la croix du Sauveur, entre Marie Madeleine et Salomé, nous voyons d’une part, d’après S. Matthieu, 17,
56 et suiv. et S. Marc. 15, 40 ; Cf. 16, 1, Marie, mère de Jacques et de Joseph ; de l’autre, d’après S. Jean, 19,
25, la Mère de Jésus et sa sœur, Marie « de Cléophas ». En combinant les deux récits, il devient évident que
Marie, mère de Jacques et de Jean, mentionnée par les synoptiques, doit être confondue ou avec la très-sainte
Vierge, ou avec sa sœur Marie, épouse de Cléophas. La première hypothèse tombe d’elle-même, car on ne
saurait jamais expliquer pourquoi S. Matthieu et S. Marc auraient désigné la mère de Notre-Seigneur, dans
un pareille circonstance, par le nom de deux de ses autres fils. Conséquemment, la seconde hypothèse reste
vraie, et Marie, sœur de la Sainte Vierge, épouse de Cléophas, ne diffère pas de la mère de S. Jacques et de
Joseph. Ainsi donc, d’après les Évangiles, la Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ a une sœur (ou peut-être
une belle-sœur, comme nous le dirons plus bas) qui porte également le nom de Marie, et qui a deux fils,
Jacques, ou Jacques le Mineur, Cf. Marc. 15, 40 ; Luc. 24, 10, et Joseph. D’un autre côté, l’un des Apôtres se
nomme Jacques, fils d’Alphée ou de Cléophas. Ce même Apôtre est appelé par S. Paul « frère du Seigneur »,
Gal. 1, 19 ; il a un frère nommé Jude, Luc. 6, 16 ; Act. 1, 13, qui se dit, lui aussi, frère de Jésus, Jud. 1, 1.
Évidemment, ce Jacques, ce Joseph, et ce Jude sont fils de Cléophas et de Marie, sœur de la sainte Vierge,
par conséquent, « cousins » de Notre-Seigneur. Quant à Simon, il n’apparaît pas en-dehors de ce passage.
Heureusement, la tradition nous fournit à son sujet des données très importantes pour le point qui nous
occupe. Hégésippe qui, vers l’an 140 de l’ère chrétienne, consigna fidèlement en cinq livres l’histoire des
choses mémorables qui avaient eu lieu dans l’église de Jérusalem depuis son origine, raconte, à propos de
l’élection de Simon, successeur de S. Jacques sur le siège épiscopal de la ville sainte, qu’on choisît de
préférence cet autre fils de Cléophas, parce qu’il était pareillement cousin du Sauveur. Puis il ajoute :
« Cléophas était le frère de Joseph ». Cf. Valroger, Introd. au Nouv. Testam. 2, p. 347. Nous avons ici la
confirmation parfaite des résultats obtenus à l’aide des écrits inspirés. Simon est frère de saint
Jacques-le-Mineur ; il l’est donc aussi de Joseph et de Jude, et les quatre fils de Cléophas sont simplement
cousins de Jésus-Christ. Hégésippe nous fait connaître de plus à quel titre ils le sont : c’est parce que leur
père est frère de S. Joseph. Il suit de là qu’ils n’étaient pas même des cousins proprement dits, mais de
simples cousins germains légaux et putatifs du Sauveur, puisque S. Joseph, leur oncle, n’était lui-même que
le père légal et putatif de Jésus. Il suit encore de là que Marie, leur mère, n’était probablement pas la vraie
sœur, mais seulement la belle-sœur de la Sainte Vierge. - 3° Sans doute, les « frères de Jésus » sont
mentionnés d’une manière assez régulière à côté de sa Mère soit dans les Évangiles, soit dans les Actes de
Apôtres ; Cf. Matth. 12, 46 ; Marc. 3, 31 ; Luc. 8, 19 : Joan. 2, 12 ; Act. 1, et cette circonstance ne laisse pas
que d’être assez remarquable ; mais il est plus étonnant encore qu’ils n’aient jamais été appelés les fils de
Marie, mère du Christ. Ce rapprochement s’explique du reste par les relations étroites qui existaient entre les
deux familles. La plupart des commentateurs admettent en effet qu’après la mort de saint Joseph, arrivée
selon toute vraisemblance avant la Vie publique du Sauveur, Marie se retira avec son divin Fils chez son
beau-frère Cléophas, de telle sorte que les familles furent fondues en une seule ; Jésus fut alors regardé
comme le frère des enfants de Cléophas. Selon d’autres, c’est Cléophas qui serait mort le premier, et S.
Joseph aurait reçu chez lui la veuve et les enfants de son frère. Nous avons connu plusieurs familles dans
lesquelles, par suite d’adoptions semblables, des cousins se traitaient entre eux, et étaient traités par tout le
monde, de frères et de sœurs. - 4° Enfin, si, comme le prétendent nos adversaires, Marie a eu d’autres enfants
que Jésus, comment s’expliquer la conduite de Notre-Seigneur sur la croix, au moment de son dernier
soupir ? N’est-ce pas à S. Jean qu’il la confia ? Et pourtant deux membres du collège apostolique étaient
« ses frères » : c’est donc qu’ils ne l’étaient pas dans le sens strict, autrement leur aurait-il enlevé le privilège
et le droit de prendre soin de leur mère ? - Concluons de toutes ces preuves que Jésus n’eut aucun frère
proprement dit, selon la chair, mais seulement des parents plus ou moins rapprochés qui appartenaient à la
famille de S. Joseph ou de la très sainte Vierge, ou de l’un et de l’autre en même temps.
Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).
A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).
Pendant les années de la vie cachée de Jésus dans la maison de Nazareth, la vie de Marie, elle aussi, est «cachée avec le Christ en Dieu» (cf Col 3, 3) dans la foi. En effet, la foi est un contact avec le mystère de Dieu. Constamment, quotidiennement, Marie est en contact avec le mystère ineffable de Dieu fait homme, mystère qui dépasse tout ce qui a été révélé dans l'Ancienne Alliance. Dès le moment de l'Annonciation, l'esprit de la Vierge-Mère a été introduit dans la «nouveauté» radicale de la révélation que Dieu fait de lui-même, et elle a pris conscience du mystère. Elle est la première de ces «petits» dont Jésus dira un jour: «Père, ... tu as caché cela aux sages et aux intelligents et tu l'as révélé aux tout-petits» (Mt 11, 25). En effet, «nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père» (Mt 11, 27). Comment Marie peut-elle donc «connaître le Fils»? Elle ne le connaît certes pas comme le Père; et pourtant elle est la première de ceux auxquels le Père «a voulu le révéler» (cf. Mt 11, 26-27; 1 Co 2, 11). Néanmoins si, dès le moment de l'Annonciation, le Fils, lui dont seul le Père connaît la vérité entière, lui a été révélé comme celui que le Père engendre dans l'éternel «aujourd'hui» (cf. Ps 2, 7), Marie, sa Mère, est au contact de la vérité de son Fils seulement dans la foi et par la foi! Elle est donc bienheureuse parce qu'elle «a cru» et parce qu'elle croit chaque jour, à travers toutes les épreuves et les difficultés de la période de l'enfance de Jésus, puis au cours des années de la vie cachée à Nazareth où il «leur était soumis» (Lc 2, 51): soumis à Marie, et à Joseph également, parce que ce dernier lui tenait lieu de père devant les hommes; c'est pourquoi le Fils de Marie était considéré par les gens comme «le fils du charpentier» (Mt 13, 55).