Matthieu 14, 18
Jésus dit : « Apportez-les moi. »
Jésus dit : « Apportez-les moi. »
1689. IL LEUR DIT : «APPORTEZ-LES MOI.» Ici est présenté le mode de la distribution. Premièrement, la présentation est faite ; deuxièmement, l’installation des foules ; troisièmement, la prière ; quatrièmement, la distribution.
1690. [Matthieu] dit donc : IL LEUR DIT. Lui, qui est tout-puissant, aurait pu créer de nouveaux pains ; mais il a voulu redonner des forces à partir des pains qui existaient. Mais pour quelle raison ? La raison donnée par le texte, selon Chrysostome, est qu’il voulait réfuter l’hérésie des manichéens, qui disaient que ces créatures avaient été faites par le Diable, à l’encontre de ce qui est écrit en 1 Tm 4, 4 : Toute créature de Dieu est bonne. Si donc elles venaient du Diable, il n’aurait pas fait de si grands miracles par elles. De même, [c’était] pour montrer qu’il était le Seigneur de la terre et de la mer. Celui qui, dans Gn 1, 11, a dit : Que la terre fasse pousser l’herbe ! et qui a dit : Que les eaux produisent des reptiles doués d’une âme vivante, etc.!, celui-là même multiplie les pains. [C’était] aussi pour indiquer qu’il ne rejetait pas la loi ancienne, mais la transformait en une nouvelle. Il dit donc : «APPORTEZ-LES MOI !», car ce qui a été écrit dans la loi ancienne doit être mis en rapport avec la [loi] nouvelle. Ainsi donc, lui-même a dit, Jn 5, 46 : Si vous croyez à Moïse, vous croirez peut-être en moi.
1690. [Matthieu] dit donc : IL LEUR DIT. Lui, qui est tout-puissant, aurait pu créer de nouveaux pains ; mais il a voulu redonner des forces à partir des pains qui existaient. Mais pour quelle raison ? La raison donnée par le texte, selon Chrysostome, est qu’il voulait réfuter l’hérésie des manichéens, qui disaient que ces créatures avaient été faites par le Diable, à l’encontre de ce qui est écrit en 1 Tm 4, 4 : Toute créature de Dieu est bonne. Si donc elles venaient du Diable, il n’aurait pas fait de si grands miracles par elles. De même, [c’était] pour montrer qu’il était le Seigneur de la terre et de la mer. Celui qui, dans Gn 1, 11, a dit : Que la terre fasse pousser l’herbe ! et qui a dit : Que les eaux produisent des reptiles doués d’une âme vivante, etc.!, celui-là même multiplie les pains. [C’était] aussi pour indiquer qu’il ne rejetait pas la loi ancienne, mais la transformait en une nouvelle. Il dit donc : «APPORTEZ-LES MOI !», car ce qui a été écrit dans la loi ancienne doit être mis en rapport avec la [loi] nouvelle. Ainsi donc, lui-même a dit, Jn 5, 46 : Si vous croyez à Moïse, vous croirez peut-être en moi.