Matthieu 14, 32
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
1724. Ici est présentée la quatrième aide contre le vent. Ps 106[107], 25 : Il parla, et les vents de la tempête s’apaisèrent. C’est donc le signe que, lorsque le Christ est avec les siens, ils ne sont affectés par rien de mauvais. Ainsi, [il est dit] en Ap 7, 16 : Ils n’auront plus faim ni soif.
Et lorsqu'ils
furent montés. Jésus et Pierre montent ensemble dans la barque et alors un troisième prodige s’unit aux deux
qui précèdent pour les compléter. - Le vent cessa. Jésus avait marché sur les eaux, il avait permis à S. Pierre
d’y marcher à son tour ; maintenant il calme subitement l’orage. Car ce fut là aussi un effet de son pouvoir
surnaturel, comme l’admettent tous les exégètes croyants. - Le poète Prudence a quelques beaux vers dans
son « Apotheosis » sur la marche de Jésus en pleine mer de Galilée.
« Il marche sur des eaux mouvantes,
et imprime ses traces sur les flots agités.
Il commande aux vents du midi, et leur ordonne de se calmer.
Le vent du sud-est et celui du nord reconnaissent le Seigneur des nuées et le maître des tempêtes.
Ils balayent en riant les vents turbulents. »
Taddeo Gaddi et le peintre anglais Richeter ont traduit de leur côté ce miracle d’une manière saisissante. Le
point de vue moral a été également très bien présenté par les commentateurs patristiques.