Matthieu 15, 29
Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
1782. Plus haut, l’enseignement évangélique a été confirmé par la libération des Gentils du pouvoir des démons par la puissance du Christ. Maintenant, il le confirme par la libération des maladies spirituelles par le fait qu’il en guérit un grand nombre. Et [Matthieu] fait trois choses : premièrement, le lieu est présenté ; deuxièmement, [les malades] sont présentés ; troisièmement, la libération. Le second point [se trouve] en cet endroit : ET DES FOULES NOMBREUSES S’APPROCHÈRENT DE LUI [15, 30] ; le troisième, en cet endroit : ET IL LES GUÉRIT [15, 30].
1783. Premièrement, le lieu est décrit en termes généraux : ÉTANT PARTI DE LÀ, à savoir, du pays des Gentils, JÉSUS VINT AU BORD DE LA MER, qui se trouvait en Judée, et qui parfois était appelé [la mer de] Génésareth, parfois la mer de Galilée. Le fait que [Jésus] revienne vers les Juifs signifie que les restes d’Israël seront sauvés. Rm 11, 5 : Ainsi donc, en ce temps-là, les restes issus de l’élection de la grâce de Dieu ont été sauvés. Ensuite, le lieu est décrit d’une manière particulière, lorsque [Matthieu] dit : IL GRAVIT LA MONTAGNE ET S’ASSIT. Par la montagne, est signifiée l’élévation du Verbe. Ps 35[36], 7 : Ta justice est comme les montagnes de Dieu. Mais Jésus ne se tenait pas debout ; il était assis, car, s’il n’était pas descendu, nous ne l’aurions pas connu, selon ce qui est dit en Ps 143[144], 5 : Seigneur, incline tes cieux et descends. Aussi, par la montagne, [est signifiée] l’élévation de la gloire, comme on le lit en Gn 19, 17 : Qu’il te sauve sur la montagne, etc., pour indiquer que là se trouve le véritable repos, et non pas ici. He 13, 14 : Nous n’avons pas ici une demeure permanente, mais nous recherchons la demeure à venir, c’est-à-dire que nous attendons [la demeure] à venir.
1783. Premièrement, le lieu est décrit en termes généraux : ÉTANT PARTI DE LÀ, à savoir, du pays des Gentils, JÉSUS VINT AU BORD DE LA MER, qui se trouvait en Judée, et qui parfois était appelé [la mer de] Génésareth, parfois la mer de Galilée. Le fait que [Jésus] revienne vers les Juifs signifie que les restes d’Israël seront sauvés. Rm 11, 5 : Ainsi donc, en ce temps-là, les restes issus de l’élection de la grâce de Dieu ont été sauvés. Ensuite, le lieu est décrit d’une manière particulière, lorsque [Matthieu] dit : IL GRAVIT LA MONTAGNE ET S’ASSIT. Par la montagne, est signifiée l’élévation du Verbe. Ps 35[36], 7 : Ta justice est comme les montagnes de Dieu. Mais Jésus ne se tenait pas debout ; il était assis, car, s’il n’était pas descendu, nous ne l’aurions pas connu, selon ce qui est dit en Ps 143[144], 5 : Seigneur, incline tes cieux et descends. Aussi, par la montagne, [est signifiée] l’élévation de la gloire, comme on le lit en Gn 19, 17 : Qu’il te sauve sur la montagne, etc., pour indiquer que là se trouve le véritable repos, et non pas ici. He 13, 14 : Nous n’avons pas ici une demeure permanente, mais nous recherchons la demeure à venir, c’est-à-dire que nous attendons [la demeure] à venir.
Étant parti de là, c’est-à-dire, d’après les versets 21 et 22, « du côté de Tyr et
de Sidon ». - Jésus vint près de la mer de Galilée. S. Marc, dont le récit est plus explicite, 7, 31, rapporte que
Jésus, « quittant le territoire de Tyr, s’en vint par Sidon auprès de la mer de Galilée, en traversant la
Décapole » : ce qui suppose un voyage considérable, accompli en forme de demi-cercle dans les régions
septentrionales de la Palestine. Voir notre commentaire sur S. Marc. - Montant sur une montagne, en grec,
comme de coutume, Cf. 5, 1 ; 14, 23, l’article désignant la montagne spéciale sur laquelle Jésus-Christ
s’installa avec ses disciples. C’était à l’Est du lac.