Matthieu 17, 14
Quand ils eurent rejoint la foule, un homme s’approcha de lui, et tombant à ses genoux,
Quand ils eurent rejoint la foule, un homme s’approcha de lui, et tombant à ses genoux,
1915. COMME IL REJOIGNAIT LA FOULE. Ici, [le Seigneur] annonce à l’avance la tranquillité de la gloire, qui est attaquée par l’oppression des démons et le bouleversement des hommes. Premièrement, il annonce d’avance que [l’oppression des démons] cessera en guérissant un épileptique ; deuxièmement, que le second [cessera].
À propos du premier point, [Matthieu] présente d’abord la guérison de l’épileptique ; deuxièmement, [le Seigneur] annonce d’avance la passion, en cet endroit : COMME ILS SE TROUVAIENT EN GALILÉE, etc. [17 22] ; troisièmement, [Matthieu] présente l’acquittement du tribut, en cet endroit : COMME IL ÉTAIT VENU À CAPHARNAÜM, etc. [17, 24].
1916. À propos du premier point, [le Seigneur] opère d’abord la guérison ; puis il répond à un doute, en cet endroit : JÉSUS LEUR DIT, etc. [17, 20].
À propos du premier point, il fait deux choses. Premièrement, [Matthieu] présente la demande du père ; deuxièmement, la réponse favorable, en cet endroit : APPORTEZ-LE-MOI ICI [17, 17].
À propos du premier point, [Matthieu] fait trois choses : premièrement, le moment est présenté ; deuxièmement, le signalement du malade ; troisièmement, la demande.
1917. Le moment est présenté lorsque Matthieu dit : COMME IL REJOIGNAIT LA FOULE. Pierre, attiré par la douceur de la gloire, aurait voulu être toujours sur la montagne. Mais le Christ, à cause de la charité qu’il avait pour les foules (car la charité ne recherche pas son intérêt, 1 Co 13, 5), voulut descendre de la montagne, afin que les foules puissent s’approcher de lui.
Ainsi, COMME IL REJOIGNAIT LA FOULE, UN HOMME S’APPROCHA DE LUI ET, S’AGENOUILLANT. Si le Christ n’était pas descendu, cet homme ne se serait pas approché de lui. Il s’approcha humblement, puisqu’il S’AGENOUILLA, car Dieu écoute la prière des humbles, Ps 101[102], 18. Le genre humain peut être signifié par cet [homme]. Ph 2, 10 : Afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers, etc.
À propos du premier point, [Matthieu] présente d’abord la guérison de l’épileptique ; deuxièmement, [le Seigneur] annonce d’avance la passion, en cet endroit : COMME ILS SE TROUVAIENT EN GALILÉE, etc. [17 22] ; troisièmement, [Matthieu] présente l’acquittement du tribut, en cet endroit : COMME IL ÉTAIT VENU À CAPHARNAÜM, etc. [17, 24].
1916. À propos du premier point, [le Seigneur] opère d’abord la guérison ; puis il répond à un doute, en cet endroit : JÉSUS LEUR DIT, etc. [17, 20].
À propos du premier point, il fait deux choses. Premièrement, [Matthieu] présente la demande du père ; deuxièmement, la réponse favorable, en cet endroit : APPORTEZ-LE-MOI ICI [17, 17].
À propos du premier point, [Matthieu] fait trois choses : premièrement, le moment est présenté ; deuxièmement, le signalement du malade ; troisièmement, la demande.
1917. Le moment est présenté lorsque Matthieu dit : COMME IL REJOIGNAIT LA FOULE. Pierre, attiré par la douceur de la gloire, aurait voulu être toujours sur la montagne. Mais le Christ, à cause de la charité qu’il avait pour les foules (car la charité ne recherche pas son intérêt, 1 Co 13, 5), voulut descendre de la montagne, afin que les foules puissent s’approcher de lui.
Ainsi, COMME IL REJOIGNAIT LA FOULE, UN HOMME S’APPROCHA DE LUI ET, S’AGENOUILLANT. Si le Christ n’était pas descendu, cet homme ne se serait pas approché de lui. Il s’approcha humblement, puisqu’il S’AGENOUILLA, car Dieu écoute la prière des humbles, Ps 101[102], 18. Le genre humain peut être signifié par cet [homme]. Ph 2, 10 : Afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers, etc.
Lorsqu'il fut venu... Quel contraste !
De la montagne de la Transfiguration, où le ciel s’était en quelque sorte confondu avec la terre, Jésus
descend dans la vallée des larmes, pour y contempler le spectacle des plus terribles conséquences du péché.
« Ici se déroule une scène très différente de celle qu'attendait Pierre, v. 4. Pendant que Moïse était sur la
montagne, le peuple se corrompit, Ex. 32, 7. Pendant que Jésus était sur la montagne, une affaire au sein du
peuple n'avait pas été bien gérée », Bengel, Gnomon in h. l. On sait le parti que le génie de Raphaël a su tirer
de ce contraste dans son tableau de la Transfiguration que nous signalions précédemment. Tandis que la
partie supérieure de la fresque est consacrée au mystère de la glorification de Jésus, on voit au bas, au milieu
des Apôtres impuissants et de la foule incrédule, le jeune possédé qui s’agite violemment et dont les traits
contractés, livides, font ressortir davantage la physionomie de Jésus. - Un homme s'approcha... Dès qu’il
aperçoit le Sauveur, ce malheureux père se détache de la foule et se précipite au-devant de lui ; puis, tombant
à genoux, il lui adresse la prière motivée que nous ont conservée les trois premiers Évangiles. C’est d’abord
un cri de pitié : Ayez pitié de mon fils, poussé avec d’autant plus de douleur et d’énergie que le suppliant
n’avait pas d’autre fils, Cf. Luc. 9, 38. C’est ensuite la description émue des souffrances qu’endure ce pauvre
enfant, et des dangers qu’il court, qui est lunatique. Nous avons dit, en expliquant le v. 24 du chap. 4, que
cette expression était une désignation populaire de certaines maladies sur lesquelles la lune, dans ses
différentes phases, était censée avoir, ou avait en réalité quelque influence. Au trouble des organes s’était
joint, d’après le contexte, un autre mal encore plus affreux, puisque cet infortuné jeune homme était possédé
du démon. - Et qui souffre beaucoup : les détails pathologiques plus complets du second et du troisième
évangéliste nous montrent combien étaient affreuses les souffrances endurées par ce démoniaque. Son état,
tel qu’ils le décrivent, présente de très grands rapports de ressemblance avec l’épilepsie. - Souvent il tombe...
Ces mots indiquent le caractère subit et dangereux des crises : elles avaient lieu dans des circonstances telles
que le malade risquait d’y trouver à chaque instant une mort horrible. Le médecin Caelius Aurelianus, dans
son traité des maladies chroniques, 1, 4, dépeint presque dans les mêmes termes la situation précaire de
quelques-uns de ses patients atteints du haut mal : « se souillant en tombant dans des lieux publics, soumis à
des dangers extérieurs, faisant des chutes, tombant dans des fleuves ou dans la mer ».