Matthieu 17, 18
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.
1924. Tel est le chemin [à suivre]. En effet, IL LE MENAÇA, car cela lui était arrivé à cause de son péché. Pr 6, 2 : Tu es ligoté par les paroles de ta bouche et pris au piège par tes propres discours. Ou bien : IL LE MENAÇA, à savoir, le Démon.
Vient ensuite l’effet : ET LE DÉMON SORTIT DE L’ENFANT, QUI, À PARTIR DE CE MOMENT, FUT GUÉRI, car il dit et cela fut, Ps 148[149], 5.
Vient ensuite l’effet : ET LE DÉMON SORTIT DE L’ENFANT, QUI, À PARTIR DE CE MOMENT, FUT GUÉRI, car il dit et cela fut, Ps 148[149], 5.
Ce verset et les deux suivants contiennent la relation d’une
intéressante conversation qui eut lieu presque aussitôt après le miracle entre Jésus et ses Apôtres, touchant
l’impuissance de ces derniers. - En particulier. Le Maître et les disciples sont actuellement seuls ; la foule
s’est dispersée, et ils ont pu se retirer dans une maison voisine. Cf. Marc. 9, 27. L’entretien est ouvert par les
Apôtres eux-mêmes qui interrogent naïvement et familièrement le Sauveur, suivant leur habitude. - Pourquoi
n'avons-nous pas pu ? Ils n’ont pas bien compris le sens du reproche adressé par Jésus à la génération
incrédule et perverse ; il ne leur est pas venu à la pensée qu’il pouvait bien les concerner aussi. De plus,
comme ils avaient déjà fait usage, et victorieusement, du pouvoir que Jésus-Christ leur avait conféré sur les
démons, Cf. Luc. 10, 17, ils se demandent avec une certaine amertume quel a été le motif de leur récent
insuccès, et de la pénible humiliation qui en a été la conséquence.