Matthieu 2, 7
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
204. Ensuite, on s’enquiert de la personne de celui qui est né, lorsque [Matthieu] dit : ALORS HÉRODE, APRÈS AVOIR IMMÉDIATEMENT FAIT APPELER LES MAGES, S’ENQUIT SOIGNEUSEMENT AUPRÈS D’EUX DU MOMENT OÙ L’ÉTOILE LEUR ÉTAIT APPARUE. D’abord, la recherche est présentée [2, 7s] ; en second lieu, la découverte de ce qui était recherché, en cet endroit : ILS LE TROUVÈRENT, etc. [2, 11] ; troisièmement, l’hommage rendu à celui qui avait été trouvé, en cet endroit : ET, SE PROSTERNANT, ILS LUI EN RENDIRENT HOMMAGE [2, 11].
205. [Les mages] avaient été mus par deux choses dans la recherche de la personne : parce qu’ils furent persuadés par Hérode, et parce qu’ils furent conduits par l’étoile. Ainsi, à propos du premier point, est présentée l’exhortation ; en second lieu, [est présentée] l’attention portée par les mages au changement de l’étoile, en cet endroit : SUR CES PAROLES DU ROI, ILS PARTIRENT [2, 9].
206. Sur le premier point, trois choses sont indiquées : premièrement, en effet, [Hérode] s’enquiert du moment ; deuxièmement, il annonce le lieu, en cet endroit : ET LES ENVOYANT À BETHLÉEM [2, 8] ; troisièmement, il confère [aux mages] la charge de rechercher, en cet endroit : ALLEZ VOUS RENSEIGNER SOIGNEUSEMENT SUR L’ENFANT [2, 8].
207. [Matthieu] dit donc : ALORS HÉRODE [2, 7]. Il faut remarquer ici que les Juifs connaissaient l’endroit, mais non le moment. Ainsi, ils sont réprimandés par le Seigneur : Car vous n’avez pas connu le moment de ma visite, et Is 1, 3 : Le bœuf connaît son maître et l’âne la mangeoire de son maître ; mais Israël ne m’a pas connu, et mon peuple ne m’a pas compris. C’est donc sur le moment qu’on s’interroge. Et Chrysostome dit que l’étoile leur était apparue deux ans auparavant. Mais d’autres [disent qu’elle leur était apparue] le jour même de la naissance.
205. [Les mages] avaient été mus par deux choses dans la recherche de la personne : parce qu’ils furent persuadés par Hérode, et parce qu’ils furent conduits par l’étoile. Ainsi, à propos du premier point, est présentée l’exhortation ; en second lieu, [est présentée] l’attention portée par les mages au changement de l’étoile, en cet endroit : SUR CES PAROLES DU ROI, ILS PARTIRENT [2, 9].
206. Sur le premier point, trois choses sont indiquées : premièrement, en effet, [Hérode] s’enquiert du moment ; deuxièmement, il annonce le lieu, en cet endroit : ET LES ENVOYANT À BETHLÉEM [2, 8] ; troisièmement, il confère [aux mages] la charge de rechercher, en cet endroit : ALLEZ VOUS RENSEIGNER SOIGNEUSEMENT SUR L’ENFANT [2, 8].
207. [Matthieu] dit donc : ALORS HÉRODE [2, 7]. Il faut remarquer ici que les Juifs connaissaient l’endroit, mais non le moment. Ainsi, ils sont réprimandés par le Seigneur : Car vous n’avez pas connu le moment de ma visite, et Is 1, 3 : Le bœuf connaît son maître et l’âne la mangeoire de son maître ; mais Israël ne m’a pas connu, et mon peuple ne m’a pas compris. C’est donc sur le moment qu’on s’interroge. Et Chrysostome dit que l’étoile leur était apparue deux ans auparavant. Mais d’autres [disent qu’elle leur était apparue] le jour même de la naissance.
Hérode a maintenant deux données certaines : les Mages lui
ont appris que le Messie est né, les membres du Sanhédrin que Bethléem doit être sa patrie. Il veut en obtenir
une troisième qui lui permettra d’exécuter plus sûrement les projets homicides qui se pressent déjà dans son
esprit, et de mieux saisir l’étendue des mesures à prendre : ce sont encore les Mages qui la lui fournissent. –
Ayant appelé secrètement ; en secret pour bien cacher son jeu et de crainte qu’on ne devinât ses plans. C’était
une inconséquence, puisque Hérode avait ouvertement convoqué le grand Conseil. – S'informa, expression
très énergique dans le texte grec. – Du temps. C’est-à-dire « l’année, le mois, le jour où elle est apparue
d’abord. Les astronomes avaient coutume de noter cela minutieusement », Rosenmüller. Tel est donc le
dernier renseignement que le tyran voulait connaître ; il supposait très-naturellement qu’il existait une
relation étroite entre l’apparition de l’étoile et l’époque de la naissance du Christ.