Matthieu 20, 6
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
2095. VERS LA ONZIÈME HEURE, IL SORTIT. La quatrième embauche est présentée, et [le Seigneur] fait trois choses : premièrement, il reprend ; deuxièmement, il excuse ; troisièmement, [les ouvriers] sont invités. Le second point [se trouve] en cet endroit : ILS LUI DIRENT : «PARCE QUE PERSONNE NE NOUS A EMBAUCHÉS» [20, 7] ; le troisième, en cet endroit : «ALLEZ, VOUS AUSSI, À MA VIGNE» [20, 7].
[Le Seigneur] dit donc : VERS LA ONZIÈME HEURE, IL SORTIT. La neuvième heure est l’époque du Christ. Ainsi, en 1 Jn 2, 18, il est dit : Mes petits enfants, c’est la dernière heure. Et dans He 1, 1 : Autrefois, Dieu a parlé aux pères par les prophètes ; en ces derniers jours, il nous a parlé par le Fils. Is 52, 6 : Voici que moi qui parlais, je suis présent. Ou bien, [cette heure] est celle de la vieillesse ou l’âge de la décrépitude, car certains persistent dans le péché jusqu’à l’âge de la décrépitude. Ps 89[90], 6 : Le soir venu, [l’herbe] est coupée, elle se flétrit et sèche. IL EN TROUVA D’AUTRES QUI SE TENAIENT LÀ. Il en avait trouvé d’autres sur la place, mais pas ceux-ci. La raison en est, selon le Philosophe, qu’«il existe une différence entre les adolescents et les vieillards, car les adolescents sont entièrement tournés vers l’espoir, mais les vieillards, non pas vers l’espoir, mais vers leurs souvenirs». Ainsi, les premiers qui se trouvent sur la place se comportent comme s’ils voulaient obtenir [quelque chose], mais ceux-ci se tiennent là, non pas comme s’ils voulaient l’obtenir, mais pour observer ce qui est obtenu. De même, [le maître] vit les premiers et ne leur fit pas de reproches. Mais il vit ces derniers et leur fit des reproches, parce que d’abord ils sont malades et que les passions dominent chez eux ; ils doivent donc être excusés de ne pas passer leur temps au service de Dieu. Mais les vieillards s’adonnent entièrement à leurs sens. C’est pourquoi il leur fait des reproches : POURQUOI RESTEZ-VOUS ICI TOUT LE JOUR DÉSŒUVRÉS ? Pr 12, 11 : Celui qui s’adonne à l’oisiveté est un insensé, et 28, 19 : Celui qui s’adonne à l’oisiveté sera rempli de besoins.
[Le Seigneur] dit donc : VERS LA ONZIÈME HEURE, IL SORTIT. La neuvième heure est l’époque du Christ. Ainsi, en 1 Jn 2, 18, il est dit : Mes petits enfants, c’est la dernière heure. Et dans He 1, 1 : Autrefois, Dieu a parlé aux pères par les prophètes ; en ces derniers jours, il nous a parlé par le Fils. Is 52, 6 : Voici que moi qui parlais, je suis présent. Ou bien, [cette heure] est celle de la vieillesse ou l’âge de la décrépitude, car certains persistent dans le péché jusqu’à l’âge de la décrépitude. Ps 89[90], 6 : Le soir venu, [l’herbe] est coupée, elle se flétrit et sèche. IL EN TROUVA D’AUTRES QUI SE TENAIENT LÀ. Il en avait trouvé d’autres sur la place, mais pas ceux-ci. La raison en est, selon le Philosophe, qu’«il existe une différence entre les adolescents et les vieillards, car les adolescents sont entièrement tournés vers l’espoir, mais les vieillards, non pas vers l’espoir, mais vers leurs souvenirs». Ainsi, les premiers qui se trouvent sur la place se comportent comme s’ils voulaient obtenir [quelque chose], mais ceux-ci se tiennent là, non pas comme s’ils voulaient l’obtenir, mais pour observer ce qui est obtenu. De même, [le maître] vit les premiers et ne leur fit pas de reproches. Mais il vit ces derniers et leur fit des reproches, parce que d’abord ils sont malades et que les passions dominent chez eux ; ils doivent donc être excusés de ne pas passer leur temps au service de Dieu. Mais les vieillards s’adonnent entièrement à leurs sens. C’est pourquoi il leur fait des reproches : POURQUOI RESTEZ-VOUS ICI TOUT LE JOUR DÉSŒUVRÉS ? Pr 12, 11 : Celui qui s’adonne à l’oisiveté est un insensé, et 28, 19 : Celui qui s’adonne à l’oisiveté sera rempli de besoins.