Matthieu 21, 7
Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
2156. Ensuite, d’une manière particulière : ILS AMENÈRENT L’ÂNESSE ET L’ÂNON. Par cela est signifié qu’ils ont converti les Juifs et les Gentils, comme on le trouve en Rm 1, 14 : Je suis le débiteur des Grecs et des barbares, des sages et des insensés.
PUIS ILS PLACÈRENT SUR EUX LEURS MANTEAUX. Les manteaux sont leurs vertus. Col 3, 12 : Revêtez-vous donc, comme des saints élus et aimés de Dieu, des entrailles de la miséricorde. Ils placèrent leurs manteaux parce qu’ils étaient un exemple pour les autres, comme il est dit en Ph 3, 7 : Frères, soyez mes imitateurs et observez ceux qui progressent, comme vous en avez eu un exemple en nous. ET ILS LE FIRENT ASSEOIR DESSUS. D’après le texte, il est dit plus haut qu’il y en avait deux, car [il s’est imposé] aux cœurs des Juifs et des Gentils.
PUIS ILS PLACÈRENT SUR EUX LEURS MANTEAUX. Les manteaux sont leurs vertus. Col 3, 12 : Revêtez-vous donc, comme des saints élus et aimés de Dieu, des entrailles de la miséricorde. Ils placèrent leurs manteaux parce qu’ils étaient un exemple pour les autres, comme il est dit en Ph 3, 7 : Frères, soyez mes imitateurs et observez ceux qui progressent, comme vous en avez eu un exemple en nous. ET ILS LE FIRENT ASSEOIR DESSUS. D’après le texte, il est dit plus haut qu’il y en avait deux, car [il s’est imposé] aux cœurs des Juifs et des Gentils.
L'ânesse et l'ânon. L’ânon était encore indompté, comme le note S. Marc, 11, 2 ; on
amène sa mère avec lui pour le rendre plus docile, bien que celle-ci ne dût pas servir de monture à Jésus. Cf.
Marc. 11, 7 ; Luc. 19, 35 ; Joan. 12, 14. - Mirent sur eux leurs vêtements... au moment où ils reviennent près
de leur Maître, les deux disciples étendent sur le dos de l’ânesse et de l’ânon, en guise de selles ou plutôt de
housses à la façon de l’Orient, ces grands manteaux que les Hébreux portaient toujours avec eux, et qui
pouvaient au besoin leur servir de couverture pendant la nuit ; voir l’explication de v. 40. - Et le firent
asseoir dessus, c’est-à-dire sur les vêtements. C’est en effet l’explication la plus naturelle. Cependant
quelques exégètes admettent que l'évangéliste aurait considéré les deux animaux comme un tout indivis, ou
bien il aurait voulu dire que Jésus monta à tour de rôle sur l'ânesse et sur l'ânon. Cette dernière conjecture,
adoptée par plusieurs écrivains anciens, est complètement invraisemblable : celle de Strauss, qui font monter
Notre-Seigneur « en même temps » sur les deux animaux pour tourner l'Évangile en ridicule, est indigne d'un
homme sensé.