Matthieu 23, 18

Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”

Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
Saint Thomas d'Aquin
2330. Ensuite, [le Seigneur] présente la seconde partie de la tradition : SI L’ON JURE PAR L’AUTEL, CELA N’EST RIEN ; MAIS SI L’ON JURE PAR L’OFFRANDE QUI EST DESSUS, ON EST DÉBITEUR.
Louis-Claude Fillion
Le Sauveur apporte ici un second exemple des serments alors usités chez les Juifs et des distinctions ridicules qu’on y établissait d’après l’enseignement des Docteurs. Jurer par l’autel des holocaustes, ce n’était rien ; mais si l’on jurait par les victimes offertes et consumées sur et autel, on devait accomplir son serment sous peine de parjure et de sacrilège. - Le premier quelqu'un (quicumque dans le texte latin) est au nominatif absolu, comme au v. 16, la phrase restant suspendue.