Matthieu 23, 21
celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
2333. Vient de même ensuite une autre raison : CELUI QUI JURE PAR LE TEMPLE JURE PAR LUI ET PAR CELUI QUI EST EN LUI. Ceux-ci disaient : «Celui qui jure par le temple ne jure rien.» Mais [le Seigneur] veut montrer que celui qui jure par le temple jure par Dieu, car il ne jure par le temple que dans la mesure où celui-ci est sacré, et il n’est sanctifié que par Dieu. Celui-là donc qui jure par le temple jure par Dieu.
Troisième principe de la plus haute gravité : Jurer par le Temple, ou par l’autel, ou par tout autre
objet semblable, c’est jurer en fin de compte par Dieu lui-même, auquel se rapportent toutes les créatures.
Les Rabbins niaient l’existence de cette relation en fait de serment. Voici en effet ce que nous lisons au traité
Schebuoth, f. 35, 2 : « Puisque, en plus de Dieu, créateur du ciel et de la terre, existent aussi le ciel et la terre,
il ne fait aucun doute que celui qui jure par le ciel et la terre ne jure pas par celui qui les a crées, mais par les
créatures ». Mais que signifierait un serment qui ne reposerait que sur une chose inanimée ? Les Romains
semblent avoir connu ces singulières distinctions des Israélites ; de là l'épigramme mordante de Martial
contre un Juif, Cf. Martial, Epigr 1, 97 :
Voilà que tu nies, et que tu me le jures par le temple de Jupiter Tonnant,
Je ne te crois pas : jure, toi qui es circoncis, par Anchialum.
Anchialum est sans doute une forme corrompue des mots hébreux Chaï haëlohim, Chaï haël, par lesquels on
prêtait quelquefois serment.