Matthieu 24, 16
alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ;
alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ;
2402. ALORS, QUE CEUX QUI SONT EN JUDÉE FUIENT DANS LES MONTAGNES. [Le Seigneur] donne un avertissement utile : premièrement, il le donne ; deuxièmement, il écarte l’empêchement à la fuite. En effet, certains empêchements sont évitables et certains sont inévitables.
[Le Seigneur] dit : ALORS, QUE CEUX QUI SONT EN JUDÉE FUIENT DANS LES MONTAGNES. ALORS, c’est-à-dire à l’époque de Vespasien. En ce temps-là, un nommé Agrippa contrôlait les montagnes, il obéissait aux Romains et ne se rebellait pas contre eux. Ainsi, alors que d’autres nations étaient en guerre, lui et son clan étaient en paix. Par la providence divine, les croyants qui étaient en Judée furent donc avertis de se retirer et d’aller dans le royaume de cet Agrippa. C’est ce qu’ils firent. En conséquence, QUE CEUX QUI SONT EN JUDÉE, c’est-à-dire les croyants, FUIENT DANS LES MONTAGNES. Za 2, 6 : Fuyez la terre de l’aquilon, etc.
[Le Seigneur] dit : ALORS, QUE CEUX QUI SONT EN JUDÉE FUIENT DANS LES MONTAGNES. ALORS, c’est-à-dire à l’époque de Vespasien. En ce temps-là, un nommé Agrippa contrôlait les montagnes, il obéissait aux Romains et ne se rebellait pas contre eux. Ainsi, alors que d’autres nations étaient en guerre, lui et son clan étaient en paix. Par la providence divine, les croyants qui étaient en Judée furent donc avertis de se retirer et d’aller dans le royaume de cet Agrippa. C’est ce qu’ils firent. En conséquence, QUE CEUX QUI SONT EN JUDÉE, c’est-à-dire les croyants, FUIENT DANS LES MONTAGNES. Za 2, 6 : Fuyez la terre de l’aquilon, etc.
Ce
verset et les suivants, 16-20, fournissent quelques moyens d’échapper aux calamités qui tomberont
prochainement sur Jérusalem. - Alors reprend la pensée momentanément interrompue par la parenthèse.
« Lorsque vous verrez... alors... ». - Ceux qui sont en Judée. Jésus s’adresse surtout aux habitants de la Judée,
parce que, plus rapprochés de Jérusalem autour de laquelle allaient se livrer les combats les plus acharnés, ils
étaient exposés par là-même à de plus grands dangers. - Le mot d’ordre, c’est s'enfuient ! Il faut fuir au plus
vite, comme Loth de Sodome, ou, selon l’expression de Flavius Josèphe, comme l’on s’enfuit d’un vaisseau
qui sombre. - Dans les montagnes. En temps d’invasion, l’on se réfugie de préférence dans les montagnes,
qui offrent des abris naturels contre la fureur de l’ennemi. Les montagnes de Judée, et celles qui sont situées
de l’autre côté du Jourdain, abondent en cavernes qui pouvaient servir de refuge en cas de danger. On sait
que les chrétiens de Jérusalem et de la Judée, dociles à cette recommandation de Jésus-Christ, se retirèrent
dans la montagneuse Pella, en Pérée, dès qu’ils virent approcher les armées de Rome et qu’ils y trouvèrent le salut ; Cf. Euseb. Hier. Eccl. 3, 5.
Fuient sur les montagnes. Au moment du siège de Jérusalem par Titus, les chrétiens se réfugièrent en effet à Pella dans les montagnes de Galaad.