Matthieu 24, 37
Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
2459. COMME AUX JOURS DE NOÉ, AINSI EN SERA-T-IL DE L’AVÈNEMENT DU FILS DE L’HOMME. Plus haut, le Seigneur a présenté l’incertitude de l’heure de son avènement ; maintenant, il propose une comparaison. Premièrement, il la présente ; deuxièmement, il l’explique, en cet endroit : EN CES JOURS QUI PRÉCÉDÈRENT LE DÉLUGE, etc. [24, 38].
2460. Il présente une comparaison appropriée, car, alors qu’il parlait de la fin du monde, il se reposa à la fin du monde. Il propose donc une comparaison. En effet, on lit qu’il y eut une double fin. L’une par l’eau, 1 P 2, 5 : Il n’a pas épargné l’ancien monde. Tout en préservant huit personnes, dont Noé, héraut de la justice, il a amené le déluge sur un monde d’impies. C’est de manière assez appropriée qu’il est dit que la première fin arriva pour diminuer les péchés de la chair. C’est ainsi qu’il est dit en Gn 6, 2 : Les fils de Dieu, voyant que les filles des hommes étaient belles, prirent des épouses parmi toutes celles qu’ils avaient choisies. C’est ainsi qu’il fallut mettre fin à une telle concupiscence par l’eau.
2461. Mais, à la fin du monde, il y aura péché, car la charité se refroidira, comme on l’a dit plus haut. C’est pourquoi le feu sera un châtiment approprié. Il dit donc : COMME AUX JOURS DE NOÉ, à savoir, à une époque où la fin était incertaine, comme on le lit en Gn 6, 13 : La fin de toute chair se présente devant moi. De même que ceux qui étaient attachés à Noé furent sauvés, de même, lors de l’avènement du Fils de l’homme, ceux qui seront attachés au Fils, le Christ, seront-ils sauvés.
2460. Il présente une comparaison appropriée, car, alors qu’il parlait de la fin du monde, il se reposa à la fin du monde. Il propose donc une comparaison. En effet, on lit qu’il y eut une double fin. L’une par l’eau, 1 P 2, 5 : Il n’a pas épargné l’ancien monde. Tout en préservant huit personnes, dont Noé, héraut de la justice, il a amené le déluge sur un monde d’impies. C’est de manière assez appropriée qu’il est dit que la première fin arriva pour diminuer les péchés de la chair. C’est ainsi qu’il est dit en Gn 6, 2 : Les fils de Dieu, voyant que les filles des hommes étaient belles, prirent des épouses parmi toutes celles qu’ils avaient choisies. C’est ainsi qu’il fallut mettre fin à une telle concupiscence par l’eau.
2461. Mais, à la fin du monde, il y aura péché, car la charité se refroidira, comme on l’a dit plus haut. C’est pourquoi le feu sera un châtiment approprié. Il dit donc : COMME AUX JOURS DE NOÉ, à savoir, à une époque où la fin était incertaine, comme on le lit en Gn 6, 13 : La fin de toute chair se présente devant moi. De même que ceux qui étaient attachés à Noé furent sauvés, de même, lors de l’avènement du Fils de l’homme, ceux qui seront attachés au Fils, le Christ, seront-ils sauvés.
Aux jours de Noé, c’est-à-dire au temps du déluge. Notre-Seigneur va établir durant l’espace de
trois versets, 37-39, une comparaison entre le déluge et son second avènement, pour faire comprendre aux
chrétiens le caractère inopiné, l’arrivée soudaine du Jugement dernier et par suite la nécessité de s’y préparer.
- Arrivera aussi... Le déluge tomba tout à coup sur un monde incrédule, quoique averti par divers signes
évidents ; de même le dernier jour, qui surprendra la plupart des hommes malgré les symptômes indiqués par
Jésus.
Comme aux jours de Noé ; c’est-à-dire de la même manière qu’aux jours de Noé. Il faut suppléer fut, se passa la venue du déluge. C’est une sorte d’ellipse que l’on trouve souvent dans la Bible, et qui s’explique facilement par le contexte.