Matthieu 25, 12

Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”

Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
Saint Thomas d'Aquin
2517. Vient ensuite leur exclusion : MAIS IL RÉPONDIT : «En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas !», c’est-à-dire, je ne vous approuve pas (Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, 2 Tm 2, 19), comme l’artisan ne connaît pas l’œuvre qui est en désaccord avec son art.
Louis-Claude Fillion
La réponse du fiancé, si dure dans sa brièveté, montre en effet que désormais aucun autre convive ne saurait être admis au repas de noces. Ni les prières, ni les gémissements, ni le repentir même n'en peuvent forcer l'entrée. Ces vierges n'ont-elles pas eu assez de temps pour se préparer ! - Je ne vous connais pas ! Il ne les a a pas aperçues dans le cortège, il a donc raison de dire qu'elles sont des inconnues pour lui. Il les rejette ainsi à tout jamais. - La description suivante, tracée par M. W. Ward dans son ouvrage « View of the Hindoes », et cité par M. Lymann Abbott, New. Testam., t. 1, p. 272, ne manquera pas d'intéresser le lecteur, en même temps qu'elle servira d'illustration à la scène finale de notre parabole. Il s'agit d'un mariage indien. « Après deux ou trois heures d'attente, vers minuit, on annonça enfin, presque dans les termes mêmes de l'Écriture : Voici le fiancé qui vient, allez au-devant de lui. Alors chacun d'allumer sa lampe et, la portant à la main, de courir pour prendre dans la procession la place qui lui convenait. Quelques-uns avaient perdu leurs luminaires et n'étaient pas prêts : mais il était trop tard pour aller les chercher et la cavalcade se mit en marche vers la maison de l'épouse. Le fiancé, soulevé dans les bras de ses amis, fut placé sur un siège magnifique au milieu de la société. La porte de la maison fut close immédiatement et gardée par des cipayes. Moi et plusieurs autres nous demandâmes instamment, mais en vain, la permission d'entrer. »