Matthieu 25, 20
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
2539. CELUI QUI AVAIT REÇU CINQ TALENTS S’APPROCHA ET EN OFFRIT CINQ AUTRES, etc. Il est question ici des trois serviteurs : premièrement, du premier ; deuxièmement, du deuxième ; troisièmement, du troisième.
En premier lieu, la reddition des comptes est présentée ; en second lieu, la récompense due, en cet endroit : SON MAÎTRE LUI DIT, etc. [25, 21].
2540. Pour ce qui est de ce premier [serviteur], [le Seigneur] fait état de son assurance, de sa fidélité, de son humilité, de ses efforts ou de son application. Il aborde son assurance, car il ne s’attendait pas à ce que le maître l’appelât, mais il alla au-devant [de lui]. C’est pourquoi [le Seigneur] dit : IL S’APPROCHA. Paul avait cette assurance par le sang du Christ. He 10, 19 : Ayant l’assurance d’entrer avec les saints dans le sang du Christ. 2 Co 3, 12 : Possédant une telle espérance, nous faisons preuve d’une grande assurance. Sa fidélité est aussi soulignée, car IL [LUI] EN OFFRIT CINQ AUTRES. Celui-là serait infidèle qui s’attribuerait quelque chose des biens du Seigneur. Aussi celui-ci en offrit-il la totalité au maître. Ainsi donc, si tu fais quelque chose de bien, si tu convertis quelqu’un et te l’attribues, et non à Dieu, tu n’es pas fidèle. 1 Ch 29, 14 : Tout t’appartient, et ce que nous avons reçu de ta main, nous te l’avons donné. De même, l’humilité de sa reconnaissance du don est signalée, car il reconnaissait qu’il avait reçu de lui. 1 Co 4, 7 : Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Celui-ci confesse donc le don : MAÎTRE, TU M’AS REMIS CINQ TALENTS, etc. De même, il aborde son effort ou son application : VOICI CINQ AUTRES TALENTS QUE J’AI GAGNÉS. Il disait donc à juste titre avec l’Apôtre : La grâce de Dieu n’a pas été vaine en moi [1 Co 15, 10].
En premier lieu, la reddition des comptes est présentée ; en second lieu, la récompense due, en cet endroit : SON MAÎTRE LUI DIT, etc. [25, 21].
2540. Pour ce qui est de ce premier [serviteur], [le Seigneur] fait état de son assurance, de sa fidélité, de son humilité, de ses efforts ou de son application. Il aborde son assurance, car il ne s’attendait pas à ce que le maître l’appelât, mais il alla au-devant [de lui]. C’est pourquoi [le Seigneur] dit : IL S’APPROCHA. Paul avait cette assurance par le sang du Christ. He 10, 19 : Ayant l’assurance d’entrer avec les saints dans le sang du Christ. 2 Co 3, 12 : Possédant une telle espérance, nous faisons preuve d’une grande assurance. Sa fidélité est aussi soulignée, car IL [LUI] EN OFFRIT CINQ AUTRES. Celui-là serait infidèle qui s’attribuerait quelque chose des biens du Seigneur. Aussi celui-ci en offrit-il la totalité au maître. Ainsi donc, si tu fais quelque chose de bien, si tu convertis quelqu’un et te l’attribues, et non à Dieu, tu n’es pas fidèle. 1 Ch 29, 14 : Tout t’appartient, et ce que nous avons reçu de ta main, nous te l’avons donné. De même, l’humilité de sa reconnaissance du don est signalée, car il reconnaissait qu’il avait reçu de lui. 1 Co 4, 7 : Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Celui-ci confesse donc le don : MAÎTRE, TU M’AS REMIS CINQ TALENTS, etc. De même, il aborde son effort ou son application : VOICI CINQ AUTRES TALENTS QUE J’AI GAGNÉS. Il disait donc à juste titre avec l’Apôtre : La grâce de Dieu n’a pas été vaine en moi [1 Co 15, 10].
Ils
sont mentionnés dans le même ordre que précédemment, d'après une gradation décroissante. Avec quel
bonheur le premier dût offrir, à côté des cinq talents qui lui avaient été confiés, cinq autres, les cinq autres
qui étaient le fruit de sa courageuse industrie ! Son langage est triomphant, quoique modeste : regarde !, et il
montre au Maître la grosse somme qu'il a su lui gagner en sus.