Matthieu 25, 31
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
2569. Plus haut, le Seigneur a proposé diverses paraboles se rapportant au jugement ; mais ici, il traite ouvertement de son jugement, et il fait trois choses : premièrement, il traite de l’avènement du juge ; deuxièmement, du rassemblement de ceux qui doivent être jugés ; troisièmement, du jugement. Le second point [se trouve] en cet endroit : ET TOUTES LES NATIONS SERONT RASSEMBLÉES DEVANT LUI [25, 32] ; le troisième, en cet endroit : ALORS LE ROI DIRA, etc. [25, 34].
2570. À propos du premier point, quatre choses doivent être prises en considération. Premièrement, la condition du juge qui vient est abordée ; deuxièmement, [sa] dignité ; troisièmement, [ses] ministres ; quatrièmement, [son] autorité judiciaire.
2571. Quand [le Seigneur] dit : LORSQUE LE FILS DE L’HOMME VIENDRA, il n’y a pas de doute qu’il est le même que le Fils de Dieu. Mais pourquoi dit-il plutôt le Fils de l’homme que le Fils de Dieu ? Une raison est qu’il jugera en tant que Fils de l’homme. Jn 5, 27 : Il lui a donné le pouvoir de juger parce qu’il est le Fils de l’homme. Et cela, pour trois raisons. Premièrement, afin qu’il soit vu de tous : en effet, sous la forme de la divinité, il ne pourra être vu que des bons, de sorte que, s’il doit être vu de tous, il doit être vu sous la forme d’un homme. Ap 1, 7 : Tout œil le verra. C’est aussi en raison du mérite du Christ : en effet, il a mérité cela par sa passion. Ph 2, 8 : Il s’est humilié en devenant obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix ; c’est pourquoi Dieu l’a élevé. C’est encore pour qu’il paraisse juger sous la forme où il a été jugé. Jb 16, 22 : Que l’homme soit jugé par Dieu comme le Fils de l’homme est jugé par son semblable. C’est aussi en raison de la clémence divine, afin que les hommes soient jugés par un homme. He 4, 15 : Nous n’avons pas un grand prêtre qui ne puisse pas compatir à nos faiblesses. Celui [qui viendra] sera donc le Fils de l’homme.
2572. Et quelle sera sa dignité ? Il viendra EN MAJESTÉ. Lc 21, 27 : On verra le Fils de l’homme venir sur une nuée avec grandes puissance et majesté. Mais que peut-on entendre par majesté ? Il faut dire que [sa] divinité, bien qu’elle apparaisse sous la forme d’un homme, apparaîtra cependant comme la divinité. C’est pourquoi l’Apôtre [dit], 1 Th 4, 15 : Le Seigneur, au commandement et à la voix de l’archange et [au son de] la trompette de Dieu, descendra du ciel. On parle aussi de cela en Ac 9. Ou bien, EN MAJESTÉ, c’est-à-dire, avec gloire, car son corps sera glorieux, et il viendra accompagné d’une société glorieuse. Ainsi, plus haut, 16, 27 : Le Fils de l’homme viendra dans la gloire.
2573. C’est pourquoi il ajoute : ESCORTÉ DE TOUS LES ANGES. Ici, il traite des ministres. On peut l’entendre des esprits célestes. Ps 103[104], 4 : Qui fait des esprits ses anges. Et pourquoi viendra-t-il avec ceux-ci ? Parce qu’ils sont les gardiens des hommes. Ps 90[91], 11 : Dieu t’a envoyé ses anges. Ils seront donc présents comme témoins, car les bons ont été placés sous leur garde, mais non les mauvais, puisqu’ils les ont repoussés. Is 1, 7 : Nous avons guéri Babylone, mais elle n’est pas en santé. Ou bien, TOUS LES ANGES, c’est-à-dire les prédicateurs ou les docteurs de la vérité. Ml 2, 7 : Les lèvres du prêtre gardent la science et on cherche la justice dans sa bouche. À eux revient le pouvoir judiciaire, comme le dit Augustin. Is 3, 14 : Le Seigneur viendra pour juger et tous ses saints avec lui. Pr 31, 23 : Aux portes de la ville, son mari est connu, et il siège parmi les anciens du pays.
2574. Vient ensuite le pouvoir judiciaire : ALORS IL PRENDRA PLACE SUR SON TRÔNE DE MAJESTÉ. Nous ne devons pas entendre cela d’un trône corporel, mais son trône, ce sont les hommes saints et les anges. En eux il trônera, car il exercera le jugement par eux. Au sujet des hommes, il est dit plus haut, 19, 28, qu’ils siégeront sur douze trônes, etc. Au sujet des anges, il est dit en Col 1, 16 : Soit les Trônes, soit les Dominations, etc., et dans Ps 79[80], 3 : Tu trônes au-dessus des Chérubins, et Ps 9, 5 : Tu t’es assis sur le trône, toi qui juges avec justice.
2570. À propos du premier point, quatre choses doivent être prises en considération. Premièrement, la condition du juge qui vient est abordée ; deuxièmement, [sa] dignité ; troisièmement, [ses] ministres ; quatrièmement, [son] autorité judiciaire.
2571. Quand [le Seigneur] dit : LORSQUE LE FILS DE L’HOMME VIENDRA, il n’y a pas de doute qu’il est le même que le Fils de Dieu. Mais pourquoi dit-il plutôt le Fils de l’homme que le Fils de Dieu ? Une raison est qu’il jugera en tant que Fils de l’homme. Jn 5, 27 : Il lui a donné le pouvoir de juger parce qu’il est le Fils de l’homme. Et cela, pour trois raisons. Premièrement, afin qu’il soit vu de tous : en effet, sous la forme de la divinité, il ne pourra être vu que des bons, de sorte que, s’il doit être vu de tous, il doit être vu sous la forme d’un homme. Ap 1, 7 : Tout œil le verra. C’est aussi en raison du mérite du Christ : en effet, il a mérité cela par sa passion. Ph 2, 8 : Il s’est humilié en devenant obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix ; c’est pourquoi Dieu l’a élevé. C’est encore pour qu’il paraisse juger sous la forme où il a été jugé. Jb 16, 22 : Que l’homme soit jugé par Dieu comme le Fils de l’homme est jugé par son semblable. C’est aussi en raison de la clémence divine, afin que les hommes soient jugés par un homme. He 4, 15 : Nous n’avons pas un grand prêtre qui ne puisse pas compatir à nos faiblesses. Celui [qui viendra] sera donc le Fils de l’homme.
2572. Et quelle sera sa dignité ? Il viendra EN MAJESTÉ. Lc 21, 27 : On verra le Fils de l’homme venir sur une nuée avec grandes puissance et majesté. Mais que peut-on entendre par majesté ? Il faut dire que [sa] divinité, bien qu’elle apparaisse sous la forme d’un homme, apparaîtra cependant comme la divinité. C’est pourquoi l’Apôtre [dit], 1 Th 4, 15 : Le Seigneur, au commandement et à la voix de l’archange et [au son de] la trompette de Dieu, descendra du ciel. On parle aussi de cela en Ac 9. Ou bien, EN MAJESTÉ, c’est-à-dire, avec gloire, car son corps sera glorieux, et il viendra accompagné d’une société glorieuse. Ainsi, plus haut, 16, 27 : Le Fils de l’homme viendra dans la gloire.
2573. C’est pourquoi il ajoute : ESCORTÉ DE TOUS LES ANGES. Ici, il traite des ministres. On peut l’entendre des esprits célestes. Ps 103[104], 4 : Qui fait des esprits ses anges. Et pourquoi viendra-t-il avec ceux-ci ? Parce qu’ils sont les gardiens des hommes. Ps 90[91], 11 : Dieu t’a envoyé ses anges. Ils seront donc présents comme témoins, car les bons ont été placés sous leur garde, mais non les mauvais, puisqu’ils les ont repoussés. Is 1, 7 : Nous avons guéri Babylone, mais elle n’est pas en santé. Ou bien, TOUS LES ANGES, c’est-à-dire les prédicateurs ou les docteurs de la vérité. Ml 2, 7 : Les lèvres du prêtre gardent la science et on cherche la justice dans sa bouche. À eux revient le pouvoir judiciaire, comme le dit Augustin. Is 3, 14 : Le Seigneur viendra pour juger et tous ses saints avec lui. Pr 31, 23 : Aux portes de la ville, son mari est connu, et il siège parmi les anciens du pays.
2574. Vient ensuite le pouvoir judiciaire : ALORS IL PRENDRA PLACE SUR SON TRÔNE DE MAJESTÉ. Nous ne devons pas entendre cela d’un trône corporel, mais son trône, ce sont les hommes saints et les anges. En eux il trônera, car il exercera le jugement par eux. Au sujet des hommes, il est dit plus haut, 19, 28, qu’ils siégeront sur douze trônes, etc. Au sujet des anges, il est dit en Col 1, 16 : Soit les Trônes, soit les Dominations, etc., et dans Ps 79[80], 3 : Tu trônes au-dessus des Chérubins, et Ps 9, 5 : Tu t’es assis sur le trône, toi qui juges avec justice.
Tout se tient dans le Discours eschatologique, de même que
tout se tient dans son accomplissement. «Or» établit la liaison entre le tableau du Jugement final, et les
diverses mentions qui en ont été faites dans les parties antérieures de l'instruction. - Dans sa majesté ; cf. 19,
28 ; 24, 30. Le souverain Juge fera soudain son apparition solennelle ; il se présentera plein de gloire et
d'éclat : « Il montrera sa majesté, qui était alors cachée. Il oppose le silence du temps présent au temps futur,
et sa première venue à la seconde », Maldonat in h. l. « Il est déjà venu une fois non pour éclater dans sa
gloire, mais pour souffrir les injures et les outrages. Mais alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire », S. Jean
Chrys. Hom 79 in Matth. - Avec tous les anges ; cf. 16, 27. Tous les anges seront là de même que tous les
hommes. « Quelle publicité ! » s'écrie justement Bengel, Gnomon, in h. l. - Il s'assiéra. C'est la posture des
juges et des rois en face de leurs sujets ; cf. Ps 9, 5, 8, etc. Aussi le verbe « s'asseoir » est-il parfois employé
par les classiques avec le sens de « juger ». Cet usage était si constant à Rome, que la chaise curule
accompagnait les empereurs même dans les provinces ou dans les expéditions guerrières. Le Fils de l'homme
sera donc assis pour nous juger. - Sur le trône de sa majesté, c'est-à-dire le trône qui représente sa majesté
souveraine.
Ainsi donc, en attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (cf. Mt 25, 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (cf. 1 Co 15, 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage ; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin sont dans la gloire, contemplant « dans la pleine lumière, tel qu’il est, le Dieu un en trois Personnes ». Tous cependant, à des degrés et sous des formes diverses, nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain, chantant à notre Dieu le même hymne de gloire. En effet, tous ceux qui sont du Christ et possèdent son Esprit, constituent une seule Église et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ (cf. Ep 4, 16). Donc, l’union de ceux qui sont encore en chemin, avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ, ne connaît pas la moindre intermittence ; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcée par l’échange des biens spirituels. Étant en effet liés plus intimement avec le Christ, les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement l’Église en sainteté, ils ajoutent à la grandeur du culte que l’Église rend à Dieu sur la terre et de multiples façons l’aident à se construire plus largement (cf. 1 Co 12, 12-27). Admis dans la patrie et présents au Seigneur (cf. 2 Co 5, 8), par lui, avec lui et en lui, ils ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis sur terre par l’unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus (cf. 1 Tm 2, 5), servant le Seigneur en toutes choses et complétant en leur chair ce qui manque aux souffrances du Christ en faveur de son Corps qui est l’Église (cf. Col 1, 24). Ainsi leur sollicitude fraternelle est pour notre infirmité du plus grand secours.
Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à Lui : " Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous ses anges ... " (Mt 25, 31). Ils sont à Lui parce que créés par et pour lui : " Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles : trônes, seigneuries, principautés, puissances ; tout a été créé par lui et pour lui " (Col 1, 16). Ils sont à Lui plus encore parce qu’Il les a faits messagers de son dessein de salut : " Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter le salut ? " (He 1, 14).
Déjà présent dans son Église, le Règne du Christ n’est cependant pas encore achevé " avec puissance et grande gloire " (Lc 21, 27 ; cf. Mt 25, 31) par l’avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (cf. 2 Th 2, 7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu’à ce que tout lui ai été soumis (cf. 1 Co 15, 28), " jusqu’à l’heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l’Église en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe ; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l’enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu " (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient, surtout dans l’Eucharistie (cf. 1 Co 11, 26), pour hâter le retour du Christ (cf. 2 P 3, 11-12) en lui disant : " Viens, Seigneur " (1 Co 16, 22 ; Ap 22, 17. 20).
Le Christ est Seigneur de la vie éternelle. Le plein droit de juger définitivement les œuvres et les cœurs des hommes appartient à Lui en tant que Rédempteur du monde. Il a " acquis " ce droit par sa Croix. Aussi le Père a-t-il remis " le jugement tout entier au Fils " (Jn 5, 22 ; cf. Jn 5, 27 ; Mt 25, 31 ; Ac 10, 42 ; 17, 31 ; 2 Tm 4, 1). Or, le Fils n’est pas venu pour juger, mais pour sauver ( cf. Jn 3, 17) et pour donner la vie qui est en lui (cf. Jn 5, 26). C’est par le refus de la grâce en cette vie que chacun se juge déjà lui-même (cf. Jn 3, 18 ; 12, 48), reçoit selon ses œuvres (cf. 1 Co 3, 12-15) et peut même se damner pour l’éternité en refusant l’Esprit d’amour (cf. Mt 12, 32 ; He 6, 4-6 ; 10, 26-31).
Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".
La résurrection de tous les morts, " des justes et des pécheurs " (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier. Ce sera " l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation " (Jn 5, 28-29). Alors le Christ " viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges (...). Devant lui seront rassemblés toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (...). Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à la vie éternelle " (Mt 25, 31. 32. 46).
Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles (cf. Is 58, 6-7 ; He 13, 3). Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts (cf. Mt 25, 31-46). Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres (cf. Tb 4, 5-11 ; Si 17, 22) est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu (cf. Mt 6, 2-4) :
Mais la présence de ceux qui ont faim par manque de pain révèle une autre profondeur de cette demande. Le drame de la faim dans le monde appelle les chrétiens qui prient en vérité à une responsabilité effective envers leurs frères, tant dans leurs comportements personnels que dans leur solidarité avec la famille humaine. Cette demande de la Prière du Seigneur ne peut être isolée des paraboles du pauvre Lazare (cf. Lc 16, 19-31) et du jugement dernier (cf. Mt 25, 31-46).
Par le sacrifice du Christ sur la Croix, la victoire du Royaume de Dieu est acquise une fois pour toutes. Cependant la condition chrétienne comporte la lutte contre les tentations et les forces du mal. Ce n'est qu'à la fin de l'histoire que le Seigneur reviendra en gloire pour le jugement final (cf. Mt 25, 31) et l'instauration des cieux nouveaux et de la terre nouvelle (cf. 2 P 3, 13 ; Ap 21, 1). Mais, tant que dure le temps, le combat du bien et du mal se poursuit jusque dans le cœur de l'homme.