Matthieu 25, 33
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
2582. Ensuite est présentée la séparation en fonction du lieu : IL PLACERA LES BREBIS À SA DROITE, ET LES BOUCS À SA GAUCHE. Qu’entend-on par la droite et par la gauche ? On peut dire que cela se produira à la lettre, que les bons seront placés à droite, et les mauvais ailleurs. Ou bien, [on dit cela] parce que la droite est plus noble. Ainsi, ceux qui sont bons auront une situation plus noble, car ils viendront vers le Christ dans les airs.
Origène repousse cela vers la récompense finale, car ceux qui ont orienté leur intention vers Dieu seront à droite, c’est-à-dire qu’ils auront une récompense éternelle. Qo 10, 2 : Le cœur du sage est à droite, et le cœur de l’insensé, à gauche. Aussi Pr 4, 27 : Le Seigneur connaît les sentiers qui vont à droite ; ceux qui vont à gauche sont détournés.
Origène repousse cela vers la récompense finale, car ceux qui ont orienté leur intention vers Dieu seront à droite, c’est-à-dire qu’ils auront une récompense éternelle. Qo 10, 2 : Le cœur du sage est à droite, et le cœur de l’insensé, à gauche. Aussi Pr 4, 27 : Le Seigneur connaît les sentiers qui vont à droite ; ceux qui vont à gauche sont détournés.
Les brebis,
c'est à dire les bons, dont les brebis sont la figure ; car elles représentent chez tous les peuples la douceur, la
docilité, l'innocence. Le côté droit a de même toujours été regardé comme le plus honorable : c'est la place
du bonheur et de la bénédiction. Cf. Gen. 48, 17. - Les boucs : c'est-à-dire les méchants, dont les boucs sont
l'emblème à cause de leur indocilité, de leur puanteur et de leur impureté. « Il n'a pas dit les chèvres, mais les
boucs, animal sans retenue et qui agresse avec ses cornes », S. Jérôme in h.l. - A gauche. Le côté du malheur,
dont le seul nom était regardé comme un pronostic fâcheux ; aussi les Grecs, si enclins à la superstition,
évitaient-ils de le prononcer. Il est intéressant de se rappeler ici que les anciens plaçaient généralement
l’Élysée ou le séjour des bienheureux à droite, le Tartare ou séjour des méchants à gauche.
C'est ici l'endroit où la route se sépare en deux voies :
la droite mène jusqu'au pied des murailles du grand Dis,
par où nous irons vers l'Élysée ; mais la gauche exécute
les punitions des méchants, et mène à l'impie Tartare ».
(Enéide 6, 540 et ss.)