Matthieu 26, 49
Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! » Et il l’embrassa.
Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! » Et il l’embrassa.
2737. ET IL S’APPROCHA AUSSITÔT DE JÉSUS EN DISANT : «SALUT, RABBI !», ET IL L’EMBRASSA. Ici est présenté l’accomplissement de la trahison. Premièrement, [Judas] en donna des signes ; deuxièmement, il commença à agir.
Et il le montre par ce qu’il dit en premier lieu : «SALUT, RABBI !» ; en second lieu, par un geste : ET IL L’EMBRASSA. On trouve quelque chose de semblable en 2 R [2 Sm] 10, 1, où Joab prit le menton d’Amasa et le tua. Mais pourquoi ne se dirigea-t-il pas tout de suite vers lui, mais le salua-t-il d’abord ? Une raison est le respect envers le maître. Il le salua donc d’abord parce qu’il craignait qu’avant de pouvoir le signaler, il pourrait auparavant se transfigurer.
Et il le montre par ce qu’il dit en premier lieu : «SALUT, RABBI !» ; en second lieu, par un geste : ET IL L’EMBRASSA. On trouve quelque chose de semblable en 2 R [2 Sm] 10, 1, où Joab prit le menton d’Amasa et le tua. Mais pourquoi ne se dirigea-t-il pas tout de suite vers lui, mais le salua-t-il d’abord ? Une raison est le respect envers le maître. Il le salua donc d’abord parce qu’il craignait qu’avant de pouvoir le signaler, il pourrait auparavant se transfigurer.
Après s'être ainsi entendu avec les gens de son escorte, Judas s'approche de Jésus avec tous les
dehors de l'affection et du respect. - Je te salue, Maître ! C'est l'expression hypocrite de son prétendu respect.
- Il l'embrassa. C'est l'expression non moins hypocrite de son affection. Affreux baiser, dont celui de Joab, cf.
2 Reg. 20, 9 et ss., avait été le type ; c'est à cause de l'horreur légitime qu'il inspire que l'Église a supprimé le
baiser de paix dans la liturgie du Jeudi saint. On dirait, d'après le texte grec, que le traître affecta de le
prolonger, ou même de le répéter à différentes reprises, pour mieux cacher son jeu. Et Jésus se laissa faire ! Il
ne retira point son visage divin pour se soustraire à cette infâme caresse.