Matthieu 26, 55
À ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. »
À ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. »
2749. À CE MOMENT-LÀ, JÉSUS DIT AUX FOULES. Dans cette partie, [le Seigneur] fait des reproches aux serviteurs, et il fait deux choses : premièrement, il rappelle un fait ; deuxièmement, le caractère déraisonnable du fait, lorsqu’il dit : VOUS ÊTES VENUS POUR VOUS EMPARER DE MOI AVEC DES GLAIVES ET DES BÂTONS COMME SI J’ÉTAIS UN BRIGAND. Jb 16, 10 : Il s’en est pris à moi avec ses dents, car ils étaient venus comme s’il était un brigand. Or, eux-mêmes venaient comme des brigands. Le brigand se cache pour ne pas être pris, mais le Christ s’offre ouvertement. Et les brigands, s’ils veulent nuire, ne nuisent pas en public. Or, le Christ s’offrait.
Il dit donc : CHAQUE JOUR, J’ÉTAIS PARMI VOUS DANS LE TEMPLE À ENSEIGNER, ET VOUS NE M’AVEZ PAS ARRÊTÉ. Vous êtes donc venus comme des brigands. En effet, afin de leur donner une occasion, il était sorti de la ville. CHAQUE JOUR, J’ÉTAIS PARMI VOUS DANS LE TEMPLE. Il y a quelque chose de semblable dans Jn 17, 20 : Je n’ai rien dit en secret. Et il dit : À ENSEIGNER DANS LE TEMPLE. C’était son habitude de toujours enseigner dans le temple. ET VOUS NE M’AVEZ PAS ARRÊTÉ. Il est donc clair que vous êtes venus comme des brigands.
Il dit donc : CHAQUE JOUR, J’ÉTAIS PARMI VOUS DANS LE TEMPLE À ENSEIGNER, ET VOUS NE M’AVEZ PAS ARRÊTÉ. Vous êtes donc venus comme des brigands. En effet, afin de leur donner une occasion, il était sorti de la ville. CHAQUE JOUR, J’ÉTAIS PARMI VOUS DANS LE TEMPLE. Il y a quelque chose de semblable dans Jn 17, 20 : Je n’ai rien dit en secret. Et il dit : À ENSEIGNER DANS LE TEMPLE. C’était son habitude de toujours enseigner dans le temple. ET VOUS NE M’AVEZ PAS ARRÊTÉ. Il est donc clair que vous êtes venus comme des brigands.
Bien qu'il se livre à ses ennemis, Jésus
leur reproche cependant avec une majestueuse autorité la honte et la lâcheté de leur conduite à son égard. Il
les fait trembler sous son regard et sous ses reproches sévères. - Comme après un voleur... Leur grand
nombre, leurs armes, ce lieu solitaire, cette heure nocturne, tout ne semblerait-il pas indiquer qu'ils sont à la
recherche d'un brigand dangereux ? Et pourtant le Sauveur n'avait jamais cherché à se mettre à l'abri de leurs
poursuites, ainsi qu'il le dit en opposant sa manière d'agir si franche et si ouverte à leurs perfides manœuvres.
- Tous les jours : tous les jours, lorsqu'il était à Jérusalem pendant le temps des fêtes, et spécialement durant
cette dernière semaine, il avait passé de longues heures sous les portiques du temple, chez ses adversaires par
conséquent, puisque beaucoup d'entre eux appartenaient au parti sacerdotal ; et là, dans l'endroit le plus
public de la capitale juive, à quoi s'occupait-il ? A enseigner pacifiquement des foules pacifiques. Il eût donc
été facile aux sergents du sanhédrin de l'arrêter, puisqu'il se trouvait alors sans défense. Pourquoi ne l'ont-ils
point fait ? « Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres » ajoute ironiquement le Sauveur d'après
S. Luc, 22, 53.