Matthieu 26, 70
Mais il le nia devant tout le monde et dit : « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
Mais il le nia devant tout le monde et dit : « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
2781. Il nia donc : MAIS LUI NIA DEVANT TOUS EN DISANT : «JE NE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES.» Si nous voulons aggraver la faute de Pierre, nous pouvons l’aggraver pour trois raisons. Elle est aggravée parce qu’à l’occasion d’une petite peur, il a nié. Lv 26, 36 : Une feuille dans le vent les effrayera. De même, il ne rougit pas devant tous. Aussi, il mentit, car il dit : JE NE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES et JE NE CONNAIS PAS CET HOMME, à l’encontre de Si 4, 24 : Ne crains pas de dire la vérité.
C'était
peu de temps après l'entrée de Pierre dans la cour. Pris au dépourvu par cette brusque interrogation, il se
trouble et faiblit. - Il le nia devant tous : circonstance aggravante ; toute l'assistance fut témoin de sa
première négation. - Je ne sais pas ce que tu dis. La réponse est évasive. C'est comme s'il disait : J'ignore de
quoi il est question. Mais ce n'en est pas moins un reniement sous une forme indirecte. Il n'ose pas dire qu'il
est le disciple de Jésus ; quand on lui parle de son Maître, il prétend lâchement ne pas comprendre. Et il suffit
d'une servante pour l'intimider à ce point. « Cette colonne qui se croyait si ferme, la voilà ébranlée jusque
dans ses fondements par le moindre souffle du vent ! » S. Augustin, 113è traité, in Joan. c. 18.