Matthieu 27, 20
Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
2825. Ensuite, [Matthieu] présente les efforts des Juifs qui voulaient tuer le Christ : CEPENDANT, LES GRANDS PRÊTRES ET LES ANCIENS PERSUADÈRENT LES FOULES DE DEMANDER BARABBAS. En effet, dans les deux cas, ils se montrent détestables, car ils étaient des chefs qui devaient corriger les autres. Pr 17, 15 : Celui qui justifie l’injustice est abominable ; de même, ils étaient des anciens. Dn 13, 5 : L’injustice vient des anciens du peuple.
L'intervention de cette noble Romaine en faveur de Jésus ne
devait pas avoir plus de puissance sur le cœur de Pilate que le témoignage de Judas, cf. v. 4, n'en avait eu sur
la volonté des Sanhédristes. Ceux-ci étaient trop endurcis, celui-là était trop faible pour se laisser influencer
par n'importe quel témoignage favorable au divin accusé. D'ailleurs, pendant que la grâce agissait
visiblement sur Pilate par l'intermédiaire de sa femme pour qu'il se conduisît en juste juge, le démon se
servait des princes des prêtres et des autres membres du Sanhédrin pour forcer en quelque sorte la main au
lâche gouverneur. « Son épouse l'avertissait, la grâce l'éclairait dans la nuit, la divinité s'imposait », S. Ambr.
Exp. in Luc., l. 10, c. 100. - Ils persuadèrent le peuple. L'évangéliste nous les montre parcourant les rangs de
la foule, durant la courte interruption de l'audience occasionnée par l'incident que nous venons de lire, et, à
force de mensonges et d'accusations perfides, persuadant à ce peuple mobile de demander la liberté pour
Barabbas. - Et de faire périr Jésus. Choisir Barabbas, c'était laisser Jésus sous le coup de la condamnation
portée contre lui ; c'était par conséquent, les Sanhédristes n'en doutaient pas, obtenir prochainement de Pilate,
qu'ils voyaient faiblir, l'autorisation d'exécuter leur arrêt de mort.