Matthieu 27, 23
Pilate demanda : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »
Pilate demanda : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »
2828. MAIS LE GOUVERNEUR LEUR DIT : «QUEL MAL A-T-IL DONC FAIT ?» Ici, [le gouverneur] allègue l’innocence [de Jésus], avec l’intention de le libérer, comme s’il recourait à ce qui est dit en Jr 2, 5 : Quelle injustice vos pères ont-ils trouvée en moi ? Et Jn 8, 46 : Qui d’entre vous me convaincra de péché ?
MAIS IL CRIAIENT PLUS FORT : «QU’IL SOIT CRUCIFIÉ !» Ils ne pouvaient donc être fléchis, selon ce que dit Jr 8, 5 : Ils se sont engagés dans le mensonge et n’ont pas voulu en revenir. Ils s’entêtaient donc dans la méchanceté.
MAIS IL CRIAIENT PLUS FORT : «QU’IL SOIT CRUCIFIÉ !» Ils ne pouvaient donc être fléchis, selon ce que dit Jr 8, 5 : Ils se sont engagés dans le mensonge et n’ont pas voulu en revenir. Ils s’entêtaient donc dans la méchanceté.
Tous, le peuple et les
membres du Grand Conseil, poussent de concert un cri déicide : Qu'il soit crucifié ! Pour Jésus ils ne
demandent pas la mort pure et simple, mais le supplice si douloureux, si ignominieux de la croix, auquel la
loi romaine condamnait tous les séditieux qui ne jouissaient pas du droit de cité. Pilate réplique : Quel mal
a-t-il fait ? C'est-à-dire : Il n'a commis aucun crime : comment donc pouvez-vous exiger que je le condamne
à mort ? Mais des représentations aussi timides devaient rester sans influence sur une populace altérée de
sang. En entendant la dernière observation de Pilate, les Juifs se mirent à crier avec un redoublement de
rage : qu'il soit crucifié ! Ils attendent impatiemment leur Messie ; puis, quand il se présente les mains
chargées de bienfaits, voilà l'accueil qu'ils lui réservent !