Matthieu 27, 36

et ils restaient là, assis, à le garder.

et ils restaient là, assis, à le garder.
Saint Thomas d'Aquin
2852. PUIS, S’ÉTANT ASSIS, ILS RESTÈRENT LÀ À LE GARDER, etc., afin qu’il ne soit pas enseveli. Ps 21[22], 18 : Mais ils me regardaient et me surveillaient.
Louis-Claude Fillion
Le partage terminé, les bourreaux s'assoient aux pieds de la croix pour garder Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette coutume de monter la garde auprès des crucifiés jusqu'au moment où ils expiraient, est mentionnée par les auteurs classiques ; cf. Pétrone, Sat. 3, 6 ; Plutarque, Vita Cleom. 38. Elle avait pour but d'empêcher les parents ou les amis des suppliciés de venir les détacher de la croix pour essayer de les sauver à force de soins. Fl. Josèphe raconte, Vita, 75, qu'un de ses amis fut délivré de cette manière et rendu à la vie. Le crucifiement ne produisait pas directement la mort, car l’hémorragie était bientôt arrêtée par l'enflure des parties percées par les clous. Le patient demeurait donc souvent des jours entiers sur la croix avant de rendre le dernier soupir. Cf. Pétrone, l.c. ; Euseb. Hist. Eccl. 8, 8. Les soldats ne le quittaient pas un seul instant.