Matthieu 4, 16
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
En effet, nous savons par la tradition que saint Jean l'Évangéliste prêcha de vive voix l'Évangile presque jusqu'à la fin de sa vie sans avoir absolument rien écrit. Lorsqu'il eut pris connaissance des trois premières Évangiles, il en approuva l'exactitude et la vérité, mais il y remarqua quelques lacunes, surtout dans la première année de la prédication du Sauveur. Il est certain, en effet, que les trois premiers Évangélistes rapportent exclusivement les événements qui ont en lieu l'année où Jean-Baptiste fut jeté en prison ou mis à mort. Car saint Matthieu et saint Marc, après la tentation du Christ, ajoutent aussitôt : " Jésus apprenant que Jean avait été mis en prison, etc. " Saint Luc avant de raconter aucune action de la vie du Christ, dit tout d'abord qu'Hérode fit jeter Jean-Baptiste en prison. Saint Jean fut donc prié d'écrire les faits de la vie du Sauveur qui avaient précédé l'emprisonnement de Jean-Baptiste, et c'est pour cela que nous lisons dans son Évangile : " Tel fut le premier miracle de Jésus. "
On peut dire aussi que les Gentils étaient assis dans l'ombre de la mort, parce qu'ils adoraient les idoles et les démons, tandis que les Juifs qui faisaient les oeuvres de la loi n'étaient que dans les ténèbres, parce que la justice de Dieu ne leur était pas encore clairement révélée.
sans aucun doute par la permission de Dieu, car personne ne peut rien entreprendre contre l'homme juste, que Dieu lui-même ne le lui ait abandonné. Il est dit qu'il se retira dans la Galilée, c'est-à-dire qu'il partit de la Judée, voulant réserver sa passion pour un temps plus opportun, et nous apprendre en même temps par son exemple qu'il nous était permis de fuir devant le danger.
Car on n'est pas coupable pour ne pas se jeter de soi-même dans le danger, mais pour manquer de courage lorsqu'on y est tombé. Il se retire de la Judée pour calmer l'envie des Juifs, accomplir une prophétie, et rechercher les moyens de prendre dans ses filets les futurs docteurs du monde qui habitaient la Galilée. Voyez encore, il doit aller chez les Gentils, mais il y est forcé par les Juifs, car c'est en jetant dans les fers son précurseur qu'ils forcent Jésus de passer dans la Galilée des nations.
Il faut bien comprendre qu'il n'est pas ici question de lumière ou de ténèbres sensibles ; c'est pour cela que l'Évangéliste appelle cette lumière une grande lumière, et ailleurs la vraie lumière (cf. Jn 5, 9), de même que pour désigner les ténèbres, il emploie cette expression d'ombre de la mort. Voulant ensuite nous montrer que ce n'est pas en cherchant eux-mêmes Dieu qu'ils l'ont trouvé, mais que Dieu s'est manifesté à leurs regards, il dit que la lumière s'est levée et a brillé sur eux. En effet, ils n'ont pas couru les premiers au devant de la lumière, car avant la venue de Jésus-Christ les hommes étaient plongés dans des maux extrêmes, ils ne marchaient pas dans les ténèbres, mais ils y étaient assis, signe évident qu'ils n'espéraient pas de délivrance. Ils ne savaient plus de quel côté marcher ; enveloppés tout entiers par les ténèbres, ils ne pouvaient plus même se tenir debout, et se voyaient forcés de s'asseoir. Les ténèbres désignent ici l'erreur et l'impiété.
Nazareth est un bourg de la Galilée près de la montagne du Thabor ; Capharnaüm est une ville située dans la Galilée des Gentils, auprès du lac de Génésareth, et c'est pour cela qu'elle est appelée ville maritime.
Ce pays, selon le prophète, fut dans les premiers temps déchargé du poids de ses péchés ; car c'est au milieu de ces deux tribus que le Sauveur prêcha d'abord son Évangile ; mais leur foi fut comme appesantie parce qu'un grand nombre de Juifs persistèrent dans leur incrédulité. Cette mer dont parle ici l'Évangéliste, n'est autre que le lac de Génézareth, qui est formé par les eaux du Jourdain. Sur ses bords sont situées Capharnaüm, Tibériade, Bethsaïde et Corozaim, villes dans lesquelles surtout Jésus-Christ annonça l'Évangile. D'après les Hébreux convertis au christianisme, ces deux tribus de Zabulon et de Nephtali furent emmenées captives par les Assyriens, et le pays qu'elles habitaient, la Galilée, rendue déserte, fut soulagée du poids de leurs péchés, selon l'expression du prophète. Plus tard, les autres tribus qui habitaient au delà du Jourdain et dans la Samarie eurent le même sort, et c'est pour cela, remarquent ces mêmes auteurs, que l'Écriture dit ici que le peuple de cette contrée a été le premier réduit en captivité, et que le premier aussi il vit la lumière que Jésus-Christ répandait par ses prédications. Oui bien, selon les Nazaréens, la venue du Christ délivra d'abord la terre de Zabulon et de Nephtali des erreurs des Pharisiens, et plus tard, grâce au zèle apostolique de saint Paul, la prédication fut surchargée, c'est-à-dire multipliée sur les frontières des nations.
Remarquez qu'il y a deux Galilées, la Galilée des Juifs, et celle des Gentils. La Galilée fut divisée sous le règne de Salomon, qui donna vingt villes de cette province à Hiram, roi de Tyr, et cette partie fut appelée Galilée des nations, l'autre Galilée des Juifs. On peut lire aussi : " Au delà du Jourdain, de la Galilée des nations, " de sorte que le peuple qui était assis ou qui marchait dans les ténèbres vit une lumière qui n'était pas faible comme celle des prophètes, mais la grande lumière de celui qui a dit de lui-même dans l'Évangile : " Je suis la lumière du monde. "
" La lumière s'est levée sur ceux qui étaient assis dans la région de l'ombre de la mort. " Il y a cette différence, je crois, entre la mort et l'ombre de la mort, que la mort est le partage de ceux qui sont descendus aux enfers avec leurs oeuvres, tandis que l'ombre de la mort est l'état de ceux qui sont aussi dans le péché, mais qui n'ont pas encore quitté cette vie et qui peuvent, s'ils le veulent, faire pénitence.
Saint Jean l'Évangéliste, avant le voyage de Jésus en Galilée place la vocation de Pierre, d'André, de Nathan et le miracle de Cana en Galilée, toutes choses dont ne parlent par les autres Évangélistes, qui mêlent à leur narration le retour de Jésus en Galilée, Il faut en conclure qu'il s'est écoulé quelques jours pendant lesquels arrivèrent les faits que saint Jean intercale dans son récit.
Il abandonne une ville, Nazareth, pour aller éclairer un plus grand nombre d'âmes par ses prédications et par ses miracles, et il apprend ainsi par son exemple aux ministres de l'Évangile à prêcher la parole divine dans les temps et dans les lieux où elle doit être utile à un plus grand nombre.
Dans le prophète Isaïe on lit : " Au commencement Dieu a soulagé la terre de Zabulon et la terre de Nephtali, et à la fin, sa main s'est appesantie sur la Galilée des nations qui est le long de la mer, au delà du Jourdain.
Dans le sens allégorique, Jean et les autres prophètes sont la voix qui précède le Verbe. Lorsque le prophète eut cessé de parler, et qu'il fût jeté dans les fers, le Verbe parait pour accomplir ce qu'avait annoncé la voix, c'est-à-dire le prophète. Et il se retira dans la Galilée, c'est-à-dire de la figure pour aller vers la vérité, ou bien dans la Galilée, c'est-à-dire dans l'Église, car c'est en elle seule que l'on peut passer du vice à la vertu. Nazareth veut dire fleur, Capharnaüm, la ville très-belle. Il quitte la fleur des figures qui annonçait les fruits de l'Évangile, et il vient dans l'Église embellie des vertus du Christ. Elle est appelée maritime parce qu'elle est placée sur les flots, et qu'elle est tous les jours battue par les tempêtes des persécutions. Elle est située sur les confins de Nephtali et de Zabulon, c'est-à-dire qu'elle est commune aux Juifs et aux Gentils. Zabulon signifie maison de la force, parce que les apôtres, qui ont été choisis parmi les Juifs, ont été remplis de force ; Nephtali veut dire dilatation, parce que l'Église, composée de Gentils, s'est étendue par toute la terre.
Mais il faut examiner avec soin comment saint Jean a pu dire que le Sauveur avait été dans la Galilée avant que saint Jean-Baptiste eût été mis en prison ; car c'est après le changement de l'eau en vin, après le séjour de Jésus à Capharnaüm, après son retour à Jérusalem, que, d'après le récit de saint Jean, il revint dans la Judée, et qu'il y baptisait. Or, à cette époque Jean-Baptiste n'était pas encore incarcéré. Ici au contraire, comme dans saint Marc, nous lisons que Jésus se retira en Galilée après que Jean-Baptiste fut arrêté. Il n'y a toutefois aucune contradiction. Car saint Jean l'Évangéliste raconte le premier voyage du Sauveur dans la Galilée, voyage qui eut lieu avant l'incarcération de Jean-Baptiste. Ailleurs il fait mention en ces termes d'un second voyage dans la même contrée : " Jésus quitta la Judée, et revint de nouveau dans la Galilée, " et c'est de ce second voyage seulement qui eut lieu après que Jean-Baptiste eût été jeté en prison, que les autres Évangélistes font mention.
Saint Matthieu, après avoir raconté le jeûne de quarante jours, les tentations du Christ, le ministère que les anges remplissaient près de lui, ajoute aussitôt : " Jésus ayant appris que Jean avait été arrêté. "
La Glose
Dans cette phrase de l'Évangile, tous ces divers nominatifs se rapportent à un seul et même verbe, de manière à présenter ce sens : " La terre de Zabulon et la terre de Nephtali, qui est le chemin de la mer et qui est au delà du Jourdain (c'est-à-dire le peuple de la Galilée des nations, qui marchait dans les ténèbres), a vu une grande lumière, " etc.
D'après le récit de saint Luc, il vint à Nazareth où il avait été élevé, et là il entra dans la Synagogue où il lut et dit plusieurs choses qui portèrent les Juifs à vouloir le précipiter du haut de la montagne. C'est alors qu'il vint demeurer à Capharnaüm comme l'indique le récit de saint Matthieu : " Après avoir quitté la ville de Nazareth, il vint habiter Capharnaüm. "
Il ajoute : Sur les frontières de Zabulon et de Nephtali, parce que c'est là qu'avait eu lieu la première captivité des Hébreux sous les Assyriens. La première prédication de l'Évangile se fait donc dans les régions qui les premières avaient oublié la loi, pour se répandre de là comme d'un lieu également à portée des deux peuples, sur les Gentils et sur les Juifs.
454. [Is 9, 1] Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Il dit deux choses : qui marchait, et QUI ÉTAIT ASSIS. En effet celui qui est depuis le début dans des ténèbres pas très denses et qui n’est pas paralysé par elles, il marche, surtout quand il espère trouver la lumière ; et quand les ténèbres le paralysent, il reste immobile. C’est la différence entre les Juifs et les païens, car les Juifs, bien qu’ils fussent dans les ténèbres, n’étaient pourtant pas totalement oppressés par elles, car ils n’avaient pas tous le culte des idoles, mais ils espéraient que le Christ viendrait, et c’est pourquoi ils marchaient. Is 50, 10 : Qui a marché dans les ténèbres et ne voit pas de lumière, qu’il espère dans le nom du Seigneur, etc. Les païens, eux, n’attendaient pas, et c’est pourquoi ils n’avaient pas d’espoir de lumière. Et eux par contre étaient dans des ténèbres oppressantes, car ils avaient des cultes idolâtres - car selon le Ps 75, 2 : C’est en Judée que Dieu est connu, - et c’est pourquoi ils restaient immobiles. Et c’est ce qui est dit : LE PEUPLE QUI ÉTAIT ASSIS DANS LES TÉNÈBRES A VU UNE GRANDE LUMIÈRE. La lumière des Juifs n’[était] pas grande, 2 P 1, 19 : Nous tenons la parole prophétique, vous faites bien de la regarder attentivement comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, mais cette grande lumière était comme celle du soleil, Mc 3, 20 : Mais pour vous qui craignez le Seigneur, se lèvera le soleil de justice.
455. ET POUR CEUX (c’est-à-dire les païens) QUI SONT ASSIS DANS LA RÉGION DE L’OMBRE DE LA MORT.
456. La mort, c’est la damnation en enfer, Ps 48, 15 : La mort les dévorera. L’OMBRE DE LA MORT est la ressemblance de la future damnation qui est pour les pécheurs. Le grand châtiment de ceux qui sont en enfer, c’est la séparation d’avec Dieu. Et parce que les pécheurs sont déjà séparés de Dieu, ils ont la ressemblance de leur damnation future, de même que les justes ont la ressemblance de leur béatitude future, 2 Co 3, 18 : Et nous, réfléchissant la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image, de clarté en clarté.
457. Et note que pour les païens UNE LUMIÈRE S’EST LEVÉE : ils ne sont pas allés eux-mêmes vers la lumière, mais c’est la lumière qui est venue à eux, Jn 3, 19 : La lumière est venue dans le monde. S’EST LEVÉE POUR EUX. Cette terre est aux confins des Juifs et des païens, pour montrer qu’il a appelé les uns et les autres. Is 49, 6 : C’est trop peu que tu sois pour moi un serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les restes d’Israël. Et ensuite [dans le même verset] : Je t’ai établi comme lumière des nations pour que tu sois mon salut jusqu’au bout du monde.
455. ET POUR CEUX (c’est-à-dire les païens) QUI SONT ASSIS DANS LA RÉGION DE L’OMBRE DE LA MORT.
456. La mort, c’est la damnation en enfer, Ps 48, 15 : La mort les dévorera. L’OMBRE DE LA MORT est la ressemblance de la future damnation qui est pour les pécheurs. Le grand châtiment de ceux qui sont en enfer, c’est la séparation d’avec Dieu. Et parce que les pécheurs sont déjà séparés de Dieu, ils ont la ressemblance de leur damnation future, de même que les justes ont la ressemblance de leur béatitude future, 2 Co 3, 18 : Et nous, réfléchissant la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image, de clarté en clarté.
457. Et note que pour les païens UNE LUMIÈRE S’EST LEVÉE : ils ne sont pas allés eux-mêmes vers la lumière, mais c’est la lumière qui est venue à eux, Jn 3, 19 : La lumière est venue dans le monde. S’EST LEVÉE POUR EUX. Cette terre est aux confins des Juifs et des païens, pour montrer qu’il a appelé les uns et les autres. Is 49, 6 : C’est trop peu que tu sois pour moi un serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les restes d’Israël. Et ensuite [dans le même verset] : Je t’ai établi comme lumière des nations pour que tu sois mon salut jusqu’au bout du monde.
Par le prophète Isaïe ; Is. 8, 22 - 9, 2.
Cette prophétie est directement messianique ; l’évangéliste la transcrit non pas d’après le grec des 70, comme
il avait fait pour la plupart des textes de l’Ancien Testament que nous avons rencontrés jusqu’ici, mais
d’après l’hébreu, tout en usant de sa liberté ordinaire. Voici la traduction littérale des paroles d’Isaïe : « Dans
le premier temps, il (Dieu) a couvert d’opprobre le pays de Zabulon et le pays de Nephtali, mais à la fin des
temps (c’est-à-dire durant l’ère du Messie), il comblera d’honneur le chemin de la mer, le pays
transjordanien, le district des gentils. Le peuple de ceux qui marchaient dans les ténèbres a vu une grande
lumière, et ceux qui habitaient la contrée des ombres de la mort ont joui d’une vive clarté ». Isaïe, après avoir
fait allusion aux maux affreux que la Palestine septentrionale, représentée par les territoires de Zabulon et de
Nephtali, eut à endurer de la part des Assyriens à la suite de leurs invasions réitérées, promet à ce pauvre
pays un dédommagement grandiose dans l’avenir. « La lumière après les ténèbres », lui crie-t-il ; prends
patience, console-toi, car la lumière par excellence brillera un jour spécialement sur toi. L’accomplissement
est manifeste, comme le reconnaissent à l’envi les interprètes de tous les temps. De quelle lumière serait-il
question dans cet oracle sinon de l’ « astre d'en haut », Luc. 1, 78 ? et trouver pour la Galilée supérieure une
consolation comparable à celle qu’elle reçut du Messie ? Expliquons maintenant quelques expressions un
peu obscures des vv. 15 et 16. Nous commencerons par placer une virgule après les mots « voie de la mer »,
qui forment une locution à part. Nous obtenons ainsi trois noms distincts, destinés à caractériser chacun à sa
manière les pays que Jésus devait honorer de sa présence. Le premier, voie de la mer, rappelle que ces pays
sont situés dans le voisinage du lac de Tibériade, aux rives duquel ils conduisent comme autant de routes
différentes. Notons en passant que le grec porte à l’accusatif absolu, avec le sens de « versus mare ». Le
second nom, au-delà du Jourdain, a reçu des interprétations contradictoires, les uns lui faisant désigner,
d’après la signification qu’il a très habituellement dans la Bible, la province de Pérée, du moins dans sa
partie Nord ; les autres voulant au contraire, dans la circonstance présente, l’appliquer uniquement à la
région cis-jordanienne, soit, disent-ils, parce que l’ensemble du récit l’exige, soit parce que plusieurs
passages de l’Ancien Testament autorisent cette manière de voir. Querelle de mots, croyons-nous ; la pensée
demeure la même quelque sentiment qu’on admette, car le Prophète - et l’évangéliste après lui - n’a pas
voulu parler exclusivement des pays situés à l’O. du lac ou des pays situés à l’E., mais des contrées
riveraines en général, c’est-à-dire de la zone septentrionale de la Terre Sainte. - Le troisième nom, Galilée
des nations, est calqué visiblement sur l’hébreu, qui signifie « cercle » ou « district des païens » : il provenait
de ce que la Galilée supérieure, voisine de la Syrie et de la Phénicie, avait été envahie de bonne heure par des
païens qui y avaient établi leur séjour. - Dans les ténèbres, les ténèbres au figuré, c’est-à-dire l’affliction et la
désolation causées par les barbaries assyriennes. - La région de l'ombre de la mort ; c’est une image
semblable, qu’on rencontre fréquemment dans la Bible, et dont le sens est facile à saisir : « une région où des
ténèbres épaisses étaient répandues », Fritzsche. La mort personnifiée est censée régner sur de sombres et tristes régions.