Matthieu 5, 27
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère.
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère.
765. VOUS AVEZ ENTENDU QU’IL A ÉTÉ DIT AUX ANCIENS : «TU NE COMMETTRAS PAS D’ADULTÈRE, etc.» Plus haut, [le Seigneur] a ordonné l’irascible en considération de sa passion ; ici, il ordonne le concupiscible en considération de la passion qui est dans la racine, c’est-à-dire dans la puissance générative.
766. Il aborde ici eux choses : premièrement, l’ordonnancement du concupiscible par rapport à son mouvement ; deuxièmement, la confirmation du mariage lui-même, qui lui est donné comme remède, en cet endroit : IL A ÉTÉ DIT : «QUI RENVERRA SON ÉPOUSE [Mt 5, 32].
767. De plus, dans la première [partie], il rappelle d’abord le mouvement désordonné de la concupiscence ; deuxièmement, il supprime l’occasion ou ce qui encourage ce [mouvement], en cet endroit : SI TON ŒIL DROIT EST UNE OCCASION DE CHUTE POUR TOI [Mt 5, 29].
768. La première partie contient deux choses : d’abord la justice de l’ancienne loi, qui consistait seulement en œuvre extérieure ; ensuite l’explication de la nouvelle, qui consiste aussi en [œuvre] intérieure, en cet endroit : MAIS MOI JE VOUS DIS, etc.
769. [Le Seigneur] dit donc : VOUS AVEZ ENTENDU QU’IL A ÉTÉ DIT AUX ANCIENS, c’est-à-dire aux Juifs qui vivaient sous les préceptes de la loi il y a très longtemps. Chrysostome [écrit] : «En disant : AUX ANCIENS, il montre le long temps écoulé depuis qu’ils ont reçu ce commandement : TU NE FERAS PAS D’ADULTÈRE, c’est-à-dire tu ne t’uniras pas illégitimement à une femme. Car l’adultère, au sens propre, est l’union illégitime d’un homme et d’une femme.»
770. Chrysostome soulève ici une question : pourquoi ne parle-t-il pas du premier commandement ? Réponse : parce qu’il commence par les passions les plus générales, comme il a été dit plus haut.
766. Il aborde ici eux choses : premièrement, l’ordonnancement du concupiscible par rapport à son mouvement ; deuxièmement, la confirmation du mariage lui-même, qui lui est donné comme remède, en cet endroit : IL A ÉTÉ DIT : «QUI RENVERRA SON ÉPOUSE [Mt 5, 32].
767. De plus, dans la première [partie], il rappelle d’abord le mouvement désordonné de la concupiscence ; deuxièmement, il supprime l’occasion ou ce qui encourage ce [mouvement], en cet endroit : SI TON ŒIL DROIT EST UNE OCCASION DE CHUTE POUR TOI [Mt 5, 29].
768. La première partie contient deux choses : d’abord la justice de l’ancienne loi, qui consistait seulement en œuvre extérieure ; ensuite l’explication de la nouvelle, qui consiste aussi en [œuvre] intérieure, en cet endroit : MAIS MOI JE VOUS DIS, etc.
769. [Le Seigneur] dit donc : VOUS AVEZ ENTENDU QU’IL A ÉTÉ DIT AUX ANCIENS, c’est-à-dire aux Juifs qui vivaient sous les préceptes de la loi il y a très longtemps. Chrysostome [écrit] : «En disant : AUX ANCIENS, il montre le long temps écoulé depuis qu’ils ont reçu ce commandement : TU NE FERAS PAS D’ADULTÈRE, c’est-à-dire tu ne t’uniras pas illégitimement à une femme. Car l’adultère, au sens propre, est l’union illégitime d’un homme et d’une femme.»
770. Chrysostome soulève ici une question : pourquoi ne parle-t-il pas du premier commandement ? Réponse : parce qu’il commence par les passions les plus générales, comme il a été dit plus haut.
Vous avez entendu qu’il a été dit : " Tu ne commettras pas d’adultère ". Eh bien ! moi je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle (Mt 5, 27-28).
Jésus est venu restaurer la création dans la pureté de ses origines. Dans le Sermon sur la montagne, il interprète de manière rigoureuse le dessein de Dieu : " Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu ne commettras pas d’adultère’. Eh bien ! moi je vous dis : ‘Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle :’ " (Mt 5, 27-28). L’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni (cf. Mt 19, 6).
L’adultère. Ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le Christ condamne l’adultère même de simple désir (cf. Mt 5, 27-28). Le sixième commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument l’adultère (cf. Mt 5, 32 ; 19, 6 ; Mc 10, 12 ; 1 Co 6, 9-10). Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie (cf. Os 2, 7 ; Jr 5, 7 ; 13, 27).