Matthieu 7, 4
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
968. COMMENT donc, c’est-à-dire de quel front peux-tu dire : «FRÈRE, LAISSE-MOI ENLEVER LA PAILLE DE TON ŒIL» ? Tu dois avoir honte. Chrysostome [écrit] : «Comment un homme en aime-t-il un autre plus que lui-même ? En effet, si tu en corriges un autre dans un esprit de correction, tu te corrigeras d’abord toi-même ; mais [si] tu fais cela par haine ou par vaine gloire, etc.»
969. Mais on se demande si celui qui est dans le péché mortel peut en corriger un autre. Je dis que soit il a déjà été dans le péché, soit il ne l’a pas été. S’il n’a jamais été dans le péché, il doit craindre d’y tomber ; il doit donc corriger à contrecœur. S’il a déjà été dans le péché, il doit corriger avec mansuétude. Et c’est pourquoi peut-être le Seigneur a-t-il permis que Pierre tombe, lui qui devait être le pasteur de l’Église, afin qu’il se comporte avec plus de douceur avec les pécheurs. Et Paul dit du Christ, en He 4, 15 : Nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, puisqu’il a été éprouvé en tout d’une manière semblable, sauf le péché. Si [quelqu’un] est soumis au péché, celui-ci est soit public, soit occulte. S’il est occulte, il peut venir de la faiblesse ; il déplaît donc à celui qui pèche, et alors [celui qui est soumis au péché] peut corriger, car ce qu’il corrige chez un autre, il le corrige chez lui-même ; ou bien [le péché] peut venir de la malice, [et alors celui qui est soumis au péché] ne doit jamais corriger. Mais si [le péché] est public, [celui qui est soumis au péché] ne doit pas reprendre avec sévérité, mais se joindre [au pécheur] avec mansuétude. Ainsi, il ne faut pas blâmer les pécheurs avec dureté.
969. Mais on se demande si celui qui est dans le péché mortel peut en corriger un autre. Je dis que soit il a déjà été dans le péché, soit il ne l’a pas été. S’il n’a jamais été dans le péché, il doit craindre d’y tomber ; il doit donc corriger à contrecœur. S’il a déjà été dans le péché, il doit corriger avec mansuétude. Et c’est pourquoi peut-être le Seigneur a-t-il permis que Pierre tombe, lui qui devait être le pasteur de l’Église, afin qu’il se comporte avec plus de douceur avec les pécheurs. Et Paul dit du Christ, en He 4, 15 : Nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, puisqu’il a été éprouvé en tout d’une manière semblable, sauf le péché. Si [quelqu’un] est soumis au péché, celui-ci est soit public, soit occulte. S’il est occulte, il peut venir de la faiblesse ; il déplaît donc à celui qui pèche, et alors [celui qui est soumis au péché] peut corriger, car ce qu’il corrige chez un autre, il le corrige chez lui-même ; ou bien [le péché] peut venir de la malice, [et alors celui qui est soumis au péché] ne doit jamais corriger. Mais si [le péché] est public, [celui qui est soumis au péché] ne doit pas reprendre avec sévérité, mais se joindre [au pécheur] avec mansuétude. Ainsi, il ne faut pas blâmer les pécheurs avec dureté.